Ouattara travaille pour vous/Traitement des maladies du cœur : L’Institut de cardiologie de Bouaké bientôt ouvert  

Une preuve de plus. La santé des Ivoiriens est l’une des premières préoccupations du Président de la République, Alassane Ouattara.  En plus de construire des centres de santé, des hôpitaux généraux, des centres hospitaliers régionaux et de relever leur plateau technique, il a décidé de doter Bouaké, capitale de la région du Gbêkê, d’un Institut de cardiologie. Désormais, les malades du cœur ne seront plus obligés de traverser tout le nord et le centre du pays pour bénéficier de soins à l’institut de cardiologie d’Abidjan.

Ouattara travaille pour vous/Traitement des maladies du cœur : L’Institut de cardiologie de Bouaké bientôt ouvert   
Bientôt l’Institut de cardiologie de Bouaké sera livré pour le bonheur des populations

Le visiteur qui met les pieds au Centre universitaire de Bouaké est forcément frappé  par les nouveaux bâtiments imposants qui s’étendent sur  15 000 m2. Il s’agit, pour ceux qui ne le sauraient pas, de l’Institut de cardiologie de Bouaké. Ainsi, grâce à Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire aura bientôt son deuxième institut de cardiologie après celui d'Abidjan ouvert en… 1977.

 

Les missions de l’institut

 

L'Institut de cardiologie de Bouaké, à l'instar de celui d'Abidjan, aura la triple mission d’assurer des soins d’urgence, des examens de diagnostic, des consultations et traitements, ainsi que l’hospitalisation des malades cardio-vasculaires. Il participera aux actions de médecine préventive, à l’enseignement universitaire médical, pharmaceutique et odontologique ainsi qu’à la formation paramédicale et à la recherche. Selon les spécialistes, la mise en service de l'ICB, très attendue, va apporter sûrement un mieux-être aux populations de Bouaké et des autres villes de l'intérieur du pays.

L’ICB permettra d’améliorer l’accessibilité aux diagnostics et aux soins de haute qualité en cardiologie, de prévenir activement les maladies cardiovasculaires et de réduire d’au moins 25%, le taux de mortalité et le nombre de décès prématurés liés aux maladies cardiovasculaires (MCV) et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) en Côte d’Ivoire.

L’établissement aura une vocation nationale et sous-régionale. « L’ICB est conçu pour être un établissement d’excellence à vocation nationale et sous-régionale », indiquait le ministre Amadou Coulibaly. L’établissement occupe une superficie construite de 15.000 m2, pour une capacité d’accueil annuelle estimée à 12.000 consultations, 4.750 hospitalisations, 3.800 urgences cardiologiques, 520 patients de soins intensifs et 290 interventions chirurgicales à cœur ouvert.

 Il compte en son sein un centre de formation de médecins nationaux et étrangers, en partenariat avec l’Institut de cardiologie de Montréal et le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes. L’objectif est « d’augmenter significativement le nombre de cardiologues en Côte d’Ivoire et de garantir la formation continue du personnel médical et paramédical aux innovations technologiques », a-t-il indiqué. Il faut noter que le vendredi 26 juin 2015, que l'ex-Premier ministre Daniel Kablan Duncan avait  procédé à la pose de la première pierre de l’Institut de cardiologie de Bouaké. Les travaux étaient initialement prévus pour être achevés dans les 18 mois après la pose de la première pierre, mais à ce jour ils sont en phase de finition. L’ICB est logé dans l’enceinte Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké. Aujourd'hui, une du site de  cet hôpital qui abritera toutes les spécialités en matière de soins cardiovasculaires ouvrira ses portes dans les prochains mois. Selon l’un des ouvriers rencontrés sur place qui a requis l’anonymat divers facteurs ont empêché le projet d'évoluer rapidement. Entre un problème de financement mêlé au fait qu’il fallait  au préalable détruire des bâtiments préexistants sur le site qu'il occupe avant de lancer les travaux. Une autre cause non des moindres est la COVID 19 qui a sensiblement joué sur le bon déroulement des travaux. Un autre technicien anonyme a révélé que  ce projet s'inscrit dans un programme d'urgence du secteur de la santé et est estimé à un coût total de 9,4 milliards de francs CFA cofinancé par la Côte d'Ivoire et la Banque islamique de développement (BID). Il consiste en l’achèvement et en la mise en service d’un second centre national de référence en cardiologie après l’Institut de cardiologie d’Abidjan (ICA) créé en 1977.

 

 

Un établissement d’excellence à vocation nationale et sous-régionale

 

Lors du lancement des travaux, les émissaires du gouvernement estimaient en 2015 que "le projet est destiné à faciliter l'accès des populations locales et des ressortissants des pays voisins à un traitement hautement spécialisé des pathologies cardiovasculaires et thoraciques et favoriser la formation en cardiologie et les opportunités de recherche pour les étudiants en médecine et le personnel médical".

A la fin des travaux, l'Institut de cardiologie de Bouaké aura une capacité d'accueil de 150 lits et effectuera chaque année en moyenne 6000 consultations, 790 hospitalisations, dont 300 pour des traitements médicaux, 290 interventions chirurgicales et de réanimation ainsi que 200 interventions d'urgences. Il assurera annuellement la formation en cardiologie de 100 étudiants. “La construction de l'Institut de cardiologie de Bouaké est presque achevée. Il ne reste plus que le plafonnage, l’éclairage, la voirie, les réseaux et l'équipement », nous informe une source au ministère de la Santé, avant de souligner : « Très attendue, la mise en service de l'ICB va apporter sûrement un mieux-être aux populations de Bouaké et des autres villes de l'intérieur du pays ».

Des populations heureuses saluent cette autre réalisation du Président Ouattara. « Un Institut de cardiologie à Bouaké, c’est une excellente chose. Imaginez-vous que ceux qu'on appelle les grands malades puissent se faire soigner sur place en Côte d'Ivoire et de surcroît à Bouaké. Il faut avoir une vision pour réaliser ce genre de projet. Merci donc au chef de l’État », s’est réjoui L.K Léandre, élève infirmier en première année à Bouaké. Pour sa part, Okandji Brigitte, commerçante, dit piaffer d'impatience de voir l’ICB effectivement ouvert.  « Ce sera pour moi une bonne chose. Mon époux souffre du cœur depuis trois ans. Ce sont des voyages incessants que nous effectuons chaque année entre Bouaké et Abidjan. Ce sera vraiment un ouf de soulagement pour nous. En attendant, merci au Président de la République qui démontre encore une fois son intérêt pour Bouaké », confie-t-elle.

 Comme on le voit, ce sont des populations heureuses qui attendent avec ferveur l’ouverture prochaine de leur Institut de cardiologie.

 

AGNÈS KOUAHO CORRESPONDANT