Compétitivité des administrations ivoiriennes : Le CNTIG déploie une trentaine de projets

Compétitivité des administrations ivoiriennes : Le CNTIG déploie une trentaine de projets
Les SIG, a expliqué Dr Édouard Fonh-Gbei, permettent à l’État d’agir de manière ciblée, rapide et efficace

Des outils clés dans l’amélioration de la performance administrative et la planification stratégique des politiques publiques. Depuis 2012, le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG) a déployé une trentaine de projet SIG (systèmes d’Information géographique) pour la modernisation et la compétitivité des ministères et administrations. Ce sont, entre autres, le SIG carte scolaire, le SIG carte universitaire, le SIG carte Emploi, Géoportail SST, le Système d’alerte précoce, le SIG carte universitaire, le SIG carte emploi, le SIG gestion de projet, e-cadastre et le SIG pour application géomarketing.

Les SIG sont des technologies qui permettent de croiser les données géographiques et les informations multisectorielles pour produire une lecture fine du territoire. Grâce aux SIG, les administrations peuvent visualiser en temps réel la répartition de la population, l’état des infrastructures ou les zones de vulnérabilité. C’est un gain de visibilité qui change tout. « Les SIG ne sont pas qu’un outil technique, ce sont des leviers de décision. Ils permettent à l’État d’agir de manière ciblée, rapide et efficace », a expliqué Dr Édouard Fonh-Gbei, directeur général du CNTIG, dans une note de presse.

Dans les domaines de la santé, de la sécurité ou de la gestion des risques, l’impact des SIG est tangible. En effet, pour faire face à une épidémie, les SIG facilitent la cartographie des foyers, le ciblage des campagnes de vaccination et la répartition des ressources médicales. En matière de sécurité, ils aident à déployer les forces de l’ordre en fonction des zones sensibles. Dans la gestion des catastrophes naturelles, ils favorisent une coordination rapide des secours et une planification des interventions en amont. Mais au-delà de leur utilité opérationnelle, les SIG participent à l’instauration d’une gouvernance plus transparente. En rendant accessibles au public les cartes des projets d’aménagement, les données environnementales ou les schémas d’investissement, ils renforcent la redevabilité des institutions à l’égard des populations en générant une participation citoyenne éclairée.

Les communes et régions n’ont pas été oubliées dans cette dynamique de modernisation des services publics. 70 communes ont ainsi intégré les outils de développement e-commune et e-région et PSDL (Plan stratégique de développement local) dans leur gestion. Elles ont vu une nette amélioration de la mobilisation de leurs ressources propres et une meilleure planification de leurs projets de développement.

 

Yves Kalou