Infirmier, Sage-femme, Maïeuticien, Pierre Dimba,
Pierre N’gou Dimba a défendu, le mardi 22 octobre 2024, le projet de loi portant code de déontologie et exercice de la profession infirmière ; et celui sur le code de déontologie et l’exercice de la profession de sages-femmes et maïeuticiens. C’était devant les membres de la Commission des affaires sociales et culturelles (CASC) du Sénat présidée par Coffi Michel Benoît. Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle, dans l’exposé de motif, a indiqué que le projet de loi prévoit pour la première fois l’ensemble des prestations de l’infirmier qui est appelé à offrir aux patients, à leurs familles et aux collectivités en fonction des besoins. Il précise les exigences liées à l’exercice de la profession d’infirmier, il détermine également des conditions d’exercice de la profession infirmière et décrit l’ensemble des actes de soins infirmiers et leur intervention dans le secteur privé. En outre, il organise les cas d’absence du médecin où l’infirmier est amené à accomplir des actes conservatoires nécessaires jusqu’à l’intervention d’un médecin. Aussi, l’infirmier est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l’urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en œuvre des protocoles de soins d’urgence préalablement écrit, daté, et signé par le médecin responsable.
Quant à la profession régissant la profession des sages-femmes et maïeuticiens, le nouveau projet de loi réaffirme le rôle important assuré par les sages-femmes et les maïeuticiens. Il édite les règles fondamentales relatives à leur devoir. Il prescrit désormais que la sage-femme est tenue à la sauvegarde et au respect de la vie et de la personne humaine et doit s’efforcer d’apaiser la souffrance de sa patiente.
Ces projets de loi ont pour objectif d’amener le professionnel à faire preuve d’un comportement éthique plus exigeant auquel s'ajoute le secret professionnel. Le présent projet de loi comporte quatre titres. Le titre 1 a trait au code de déontologie. Il énumère les devoirs généraux des sages-femmes et des maïeuticiens. Ainsi toute sage-femme ou tout maïeuticien, quelle que soit sa fonction ou sa spécialité, hors les cas de force majeure, doit porter secours à un patient en danger, si d'autres soins médicaux ne peuvent lui être assurés. Les deux projets de loi ont été adoptés à l'unanimité.
Kouamé wa