Interview - Coulibaly Gninhoyo dit Tshabio (4ème vice-président du Conseil régional du Hambol) : «Le bilan du Conseil régional du dans la sous-préfecture d’Arikokaha  est largement positif».

A la faveur d’une tournée qu'il a effectuée dans la zone RHDP Arikokaha-Niédiékaha, les vendredi 8 et samedi 9 novembre 2024, M. Coulibaly Gninhoyo dit Tshabio, délégué de zone RHDP et quatrième vice-président du Conseil régional du Hambol, jette un regard sur les acquis de la sous-préfecture d’Arikokaha avec le ministre Ibrahim Kalil Konaté, président dudit conseil régional. Il juge ses actions largement positives seulement après un an d'exercice. De même, il se prononce sur l'opération de révision de la liste électorale qui vient de s’achever. 

Interview - Coulibaly Gninhoyo dit Tshabio (4ème vice-président du Conseil régional du Hambol) : «Le bilan du Conseil régional du dans la sous-préfecture d’Arikokaha  est largement positif».
Le délégué zone RHDP Arikokaha-Niédiékaha, 4è vice-président du Conseil régional du Hambol assuré que sa zone se porte très bien. (Ph Dr)

Le Patriote : Quel bilan faîtes-vous, à chaud, de la révision de la liste électorale dans votre zone politique ? 
Coulibaly Gninhoyo dit Tshabio : Elle s’est globalement bien déroulée dans la zone. Et nous avons fait enrôler beaucoup de personnes, même si nous n’avons pas atteint l’objectif de 40 000 primo-votants que la direction du RHDP nous a assigné.  Mais, il faut noter que nous sommes en zone rurale, les représentants du parti ne comprennent pas toujours ce qui leur est demandé.  Nous l’avons constaté malheureusement avec beaucoup de regrets. Certains ont mobilisé des gens qui étaient déjà inscrits sur la liste électorale. Naturellement, avec ces cas, vous restez largement en-dessous des objectifs à atteindre. Mais, dans l’ensemble le travail abattu sur le terrain n’est pas mauvais. 

L.P. L’ opposition appelle à une nouvelle prorogation de l’opération. Cela est-elle nécessaire ?  

C.G.T. Nous avons fait le tour des centres d’enrôlement.  Et dans certains d’entre eux, les agents de la CEI passaient une journée entière pour n’enregistrer qu’un seul requérant.  L’opposition, elle-même, sait que ce n’était pas la grande affluence qu’elle attendait. Je ne suis pas certain qu’avec une nouvelle prorogation, il y aurait plus d’affluence. De plus, il y a un calendrier à respecter. Nous ne pouvons pas aller de prolongations en prolongations qui ne changeront pas grand-chose.  

LP : Parlons maintenant  du Conseil régional du Hambol.  Comment se passe la collaboration avec le président Kalil Konaté ? 
C.G.T : Nous travaillons dans une très bonne ambiance. Je profite de vos colonnes pour saluer le président  Ibrahim Kalil Konaté qui a voulu nous faire confiance en nous confiant la responsabilité  de représenter nos parents  de la sous-préfecture d’Arikokaha au niveau du Conseil. Pour la nomination,  je dois dire que j’ai été moi-même surpris parce qu’il n’a consulté  personne. En tout cas, l'ambiance est super cool avec les autres vice-présidents, Aïssatou, Mme Ouattara épouse Coulibaly,  les V.P Binan, Ousmane…Les choses se passent très bien autour du président. Je crois qu’il a mis cette équipe pour que nous soyons  ses relais afin qu’il soit au parfum des problèmes des parents de sorte qu’il soit réactif lorsqu’il y a une situation d’urgence. 


L.P : En tant que vice-président, quelle est la mission qui vous a été confiée ?
C.G.T : C’est une mission simple. Remonter les besoins des populations  de la sous-préfecture d’Arikokaha. Chacun de nos villages a ses spécificités. Certains sont focalisés  sur des problèmes d’eau ou de santé quand d’autres ont encore des problèmes d’école…Nous avons le rôle de lui remonter ces difficultés à travers les chefs de village. Singulièrement au niveau d’Arikokaha, les remerciements des populations suffisent à reconnaître le travail abattu dans cette localité. En plus de ce rôle de relais, nous l’appuyons dans les différentes représentations surtout avec ses nombreuses charges en tant que ministre.


L.P : Quels sont les acquis pour la sous-préfecture d’Aikokaha ?
C.G.T : Ils sont nomnbreux. Nous avons eu le temps de faire le tour avec notre équipe de campagne et nous avons noté  les problèmes des parents (les routes, les écoles, les centres de santé). Tous ces problèmes  ont été remontés. Dans le programme triennal 2024-2026, plus de 90% de ces préoccupations ont été prises en compte. Nous avons promis revenir avec la matrice de tous les projets par village vers nos parents pour leur dire voilà  ce que nous avons obtenu à  travers nos tournées par rapport à  ce que vous avez demandé. L’heure n’est plus au verbiage creux.

L.P :  Mais, beaucoup reste encore à faire…
C.G.T : Les défis sont nombreux.  Nous avons notamment les problèmes de sécurité. Ces derniers temps, on note une recrudescence des braquages dans la zone. Nous avons le devoir de remonter ces problèmes pour que les populations puissent vaquer en toute quiétude à leurs occupations. L’avenir est prometteur. Quand on regarde dix ans en arrière,  nous constatons  que beaucoup  a été fait même  s’il reste encore du travail à faire. Nous sommes fiers de voir que nous ne nous sommes pas trompés quand nous sommes venus faire campagne en 2010 pour le Président Alassane Ouattara. Les faits et les acquis pour notre localité nous rendent fiers de ce combat.


L.P. Avez-vous un message pour vos parents de la sous-préfecture d’Arikokaha ?  
C.G.T. Je dirai à mes parents qu’ils soient rassurés. Ce combat, nous l’avons commencé  depuis 2010 au moment où nous étions dans l’opposition. Nous avons eu le courage porter le combat du RDR puis du RHDP dans cette sous-préfecture dont on parle tant au plan national. J’ai une pensée  pieuse pour nos aînés,  ceux qui ont porté  ce parti, paix à leur âme.  Nous continuons le combat. Nous avons d’ailleurs gagné toutes les batailles électorales dans la sous-préfecture, ce que les gens ne savent peut-être pas. Nous sommes sereins,  nous sommes sur le terrain. Au moment opportun, nous allons prouver que nous existons et que nous continuons de tenir le terrain. 

Agnès Kouaho