Korhogo-Filière anacarde : Des producteurs heureux pour le prix de la noix de cajou à 425 francs CFA

Dans la région du Poro, grande zone de production d'anacarde, les producteurs dans une large majorité félicitent les dirigeants pour le nouveau prix et expriment leur satisfaction.

Korhogo-Filière anacarde : Des producteurs heureux pour le prix de la noix de cajou à 425 francs CFA

Konaté Aboubacar (producteur d'anacarde à Tengrela) : « Cette augmentation est une véritable bouffée d'air pour nous »

« Cette augmentation est une véritable bouffée d'air pour nous, les producteurs. Ces dernières années, le prix était trop bas, et cela ne couvrait même pas nos charges. Avec 425 francs le kilogramme, je pourrai enfin mieux entretenir mes champs, payer la main-d'œuvre et, pourquoi pas, commencer à épargner pour l’avenir de mes enfants. Cette décision est la bienvenue. »

Koné Daouda (producteur d'anacarde à Sirasso) : « Je remercie les autorités »

« Depuis plusieurs campagnes, nous avons demandé une augmentation du prix de l'anacarde et aujourd’hui, cela devient une réalité. Je suis un paysan avec quatre enfants. Avec cette augmentation, je pourrai non seulement m'occuper de ma famille, mais aussi acheter des outils agricoles pour moderniser mes pratiques. Je remercie les autorités pour cette écoute. »

 

Konaté Moussa (producteur d'anacarde à Kouto) : « En réalité, ce n’est pas suffisant»

« Je travaille dans cette filière depuis plus de 20 ans et cette augmentation est loin de compenser les pertes que nous avons subies les années précédentes. Les revenus ne nous permettent toujours pas d’investir correctement dans nos exploitations. 425 FCFA peuvent sembler une bonne chose, mais en réalité, ce n’est pas suffisant. Les intrants agricoles, comme les engrais et les pesticides, coûtent de plus en plus cher. Quand on ajoute les frais de transport et les taxes, il ne nous reste rien. Pour moi, ce prix ne reflète pas les efforts que nous investissons dans la culture de l’anacarde. »

 

Coulibaly Daouda (producteur d'anacarde à Bolona/sp Tengrela) : « Nous pouvons enfin couvrir nos coûts de production et investir dans l’entretien de nos plantations »

« L’année dernière, j’avais envisagé d’abandonner la culture de l’anacarde à cause des prix bas. Mais cette augmentation a tout changé et je dois dire que c'est une bonne nouvelle. Cela fait des années que nous réclamons un bon prix. Avec 425 francs, nous pouvons enfin couvrir nos coûts de production et investir dans l’entretien de nos plantations. »

Soro Yacouba (producteur d'anacarde à Napié) : « Je salue le gouvernement pour avoir pensé aux producteurs d'anacarde »

« Depuis plusieurs années, nous, producteurs, étions confrontés à des prix qui ne couvraient pas nos efforts. Aujourd’hui, cette augmentation représente un soulagement. Je salue le gouvernement pour avoir pensé aux producteurs d'anacarde. Ce prix va me permettre de mieux entretenir mes champs, de rémunérer convenablement mes ouvriers et de répondre aux besoins de ma famille. Mais il faudra veiller à ce que les acheteurs respectent le prix fixé. »

 

Mack Dakota