Panel sur le bilan de la gouvernance Ouattara-Pr Dion Yodé Simplice : « Notre armée s’est significativement professionnalisée »
Enseignant en philosophie politique, Pr Dion Yodé Simplice a participé, le 5 mars 2025 au Sofitel Hôtel Ivoire, au panel du RHDP sur la gouvernance du Président Ouattara. A l’occasion, il a expliqué les grandes prouesses réalisées par le chef de l’Etat en matière de défense autour du thème « Défense, Sécurité, Leadership et Rayonnement Diplomatique de la Côte d’Ivoire ». Nous vous présentons ici l’intégralité de sa communication.

« Distingués officiels,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs, en vos noms et titres,
La présente communication est sous-tendue par le désir de porter la grandeur de notre Nation. Elle s’inscrit dans une démarche de reconnaissance honnête de la vastité et de la qualité du travail abattu sous le magistère de ce grand homme d’État et de vision qu’est le Président Alassane Ouattara.
Je vous propose d’articuler mon propos autour de trois moments, afin de donner sens et cohérence à cette vision dans des domaines aussi cruciaux que la Défense, la Sécurité et le Rayonnement diplomatique.
I. La Défense nationale, forteresse de notre souveraineté
Thomas Gatabazi écrit : « En temps de guerre, cherchez la paix ; en temps de paix, n’oubliez pas la guerre ».
La Défense est la forteresse indispensable de notre intégrité territoriale et de la pérennité de notre modèle de développement. Les Forces armées représentent la capacité militaire d’un Etat. Elles ont la responsabilité de protéger la population, le territoire et les intérêts nationaux. En cette ère où les menaces se diversifient, se sophistiquent et se tentacularisent, notre outil de défense s’est réarticulé et holistisé autour d’une modernisation stratégique. Cette modernisation de notre appareil de défense ne se limite pas à la seule acquisition de matériels de pointe : elle réside avant tout dans la synergie entre l’armature logistique et le cadre logique, entre les moyens matériels et le savoir-faire de nos Cadres militaires. La valeur des unités dépend de leur niveau d’encadrement, de commandement, de formation et de cohésion. Notre Armée s’est significativement professionnalisée.
Les programmes de recrutement, de renforcement de capacités opérationnelles, de formation avancée ou d’acquisition de systèmes de renseignement ultramodernes contribuent à inscrire notre Pays parmi les exemples citables de Défense nationale en Afrique.
II. La sécurité intérieure, socle de la paix et de la stabilité
Si la Défense extérieure protège l’intégrité de notre territoire, la Sécurité intérieure, de son côté et complémentairement, forge le creuset de la paix sociale et de la stabilité économique. Parce que les notions de sécurité et de conflits sont en constante évolution, une réorganisation stratégique s’est opérée dans notre politique de sécurité intérieure qui s’est muée en un modèle inclusif, alliant modernité technologique et décentralisation judicieuse des forces de l’ordre. Les technologies de pointe – vidéosurveillance intelligente, systèmes de détection précoce, analyses de données massives – ont été intégrées avec succès pour transformer notre dispositif sécuritaire en une entité agile, capable de prévenir et d’intervenir face aux défis contemporains. La synergie d’action entre les Forces de Défense et de Sécurité est exemplaire et la Police nationale y joue un rôle assez robuste et rassurant. Dans sa Lettre à Fouché, Napoléon 1er écrit : « l’art de la police est de ne pas voir ce qu’il est inutile qu’elle voie ». C’est dans cette optique que nous avons façonné une structure sécuritaire qui, tout en assurant la vigilance panoptique nécessaire, garantit un climat de confiance indispensable à l’initiative et à l’investissement.
Les sages disent que : « pour chasser le lièvre d’aujourd’hui, il faut un chien d’aujourd’hui ». Nos forces de Défense et de Sécurité d’aujourd’hui sont formatées et costumées pour affronter les défis d’aujourd’hui (cybercriminalité, menaces extrémistes, Intelligence artificielle…). Alassane Ouattara, qui n’a pas la réputation d’être distrait, a compris que lorsque vous gérez un État, il faut vous doter des moyens auxquels vous ne souhaitez pas avoir recours. Parce que c’est seulement quand l’on vous craint que l’on vous respecte. Mais en même temps, il sait aussi que, quand on est un homme d’État, on comprend que "la guerre, c’est l’échec de la diplomatie". Or la diplomatie est l’expression d’un leadership authentique qui est inscrit dans l’ADN de la Côte d’Ivoire, Terre de Dialogue et de Paix.
III. Leadership et rayonnement diplomatique de la Côte d’Ivoire : un leadership d’Espérance, une ambassade de sagesse
Au-delà des impératifs militaires et sécuritaires, se dresse l’incontournable dimension du leadership politique et du rayonnement diplomatique. La gouvernance du Président Ouattara se distingue non seulement par sa capacité à prendre des décisions judicieuses dans un monde en perpétuelle mutation, mais surtout par son aptitude à incarner une vision, à inspirer et à fédérer une nation entière autour d’un projet ambitieux.
Je nous rappelle que la diplomatie d’un Etat est l’expression de sa puissance douce et sa capacité à influencer. Aucun État ne peut, dans l’arène mondiale, avancer seul. "No man is an island", dit le poète ! "Aucun homme n’est une île". Je paraphrase : aucun pays n’est une île. En ces temps de souverainisme exacerbé et de panafricanisme de grin caractérisé par un délire paranoïaque de persécution et un syndrome de la citadelle assiégée, Alassane Ouattara nous rappelle courageusement et lucidement que la force de notre stratégie réside également dans notre capacité à nouer des partenariats. Les partenariats internationaux, les échanges culturels et économiques ainsi que la coopération multilatérale ont permis à la Côte d’Ivoire de se hisser au rang des acteurs incontournables sur la scène mondiale. Dans cette ère de défis globaux, la diplomatie sous A. Ouattara se désigne comme un pont entre les nations et les civilisations, un outil de dialogue et de coopération qui affirme notre engagement en faveur d’un ordre international plus solidaire et équitable.
Au bilan, la Défense, la Sécurité, le Leadership et la Diplomatie ne sauraient être envisagés comme des domaines isolés, mais bien comme les piliers interconnectés d’un projet national ambitieux.
A Végèce qui écrit dans son Traité de l’Art militaire : « qui vis pacem para bellum » ("qui veut la paix, prépare la guerre"). Barthélémy Prosper Enfantin lui répond en 1841 : « qui vis pacem para pacem » ("si tu veux la paix, prépare la paix").
Conclusion : vers une nation d’espérance et d’excellence
Distingués officiels, Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Nous ne sommes pas grands si nous ne savons pas reconnaître nos limites. Alassane Ouattara est aussi un grand Homme parce qu’il sait être humble. Il sait qu’un bilan, aussi remarquable soit-il, doit nécessairement être accompagné d’une démarche d’auto-examen permanent. C’est pourquoi, pour rester dans les limites de l’honnêteté intellectuelle, et ne pas virer dans le registre laudateur des contes et légendes, ma communication tient à souligner le fait que toute faiblesse reconnue est un levier de progrès. Chaque faille, chaque insuffisance, chaque point faible de la gouvernance doit être reconverti en levier pour viser l’excellence. "Excellence" est le mot qui ressemble à Alassane Ouattara. Mais, comme dit le sage Sénèque : « l’excellence dépérit sans adversaires ».
Qui dit Excellence dit Puissance. J’ai compris avec A. Ouattara que notre Pays, la Côte d’Ivoire, a le droit et surtout le devoir de rêver sa Puissance, parce que le rêve dit l’horizon et fixe le cap. Un peuple qui ne rêve pas se condamne à admirer ou à subir le rêve des autres peuples. J’ai aussi compris qu’il faut que nous soyons toujours lucides sur nos atouts mais aussi sur les vraies menaces qui nous guettent. Ce Pays n’est pas n’importe quel pays : « Quand on n’est pas n’importe qui, on ne fait pas n’importe quoi ! » La Côte d’Ivoire est la Terre de l’Espérance ! Ce n’est pas moi qui le dis, c’est notre hymne national, notre boussole. Aussi, les populations ivoiriennes attendent de vous, compagnons et héritiers d’A. Ouattara, gouvernants et politiques, que vous boussoliez votre gouvernance et notre rayonnement international sur cette Espérance prophétique.
Côte d’Ivoire, Modèle d’Espérance socio-économique !
Côte d’Ivoire, Modèle d’Espérance culturelle et sportive !
Côte d’Ivoire, Modèle d’Espérance démocratique et électorale !
Nous sommes des enfants de la Lumière. Nous sommes Lumière, Lumière des Nations ! Lumière, non pas pour briller (car ce qui brille aveugle) mais Lumière pour éclairer l’Afrique et le monde.
L’avenir de cette Nation est une promesse de Grandeur et de Prospérité.
Il y a un rêve qui se nomme Côte d’Ivoire !
Ensemble, protégeons ce rêve !
Ensemble, réalisons ce rêve !
Que Dieu protège ce grand Monsieur qu’est Alassane Ouattara !
Que Dieu bénisse ce grand et beau Pays !
Je vous remercie ! »