Variole du singe ou Mpox : Le FONSTI prêt à financer la recherche en Côte d’Ivoire

Variole du singe ou Mpox : Le FONSTI prêt à financer la recherche en Côte d’Ivoire
Dr Sangaré Yaya a annoncé le financement de la recherche sur la maladie en Côte d'Ivoire.  Photo Dr

Le petit déjeuner du mois de septembre du Fonds pour la Science, la Technologie et l'Innovation (FONSTI) avait pour thème la variole du singe ou le Mpox. Pour développer cette thématique, le principal guichet de financement de la recherche en Côte d’Ivoire avec le Programme d'Appui Stratégique à la Recherche Scientifique (PASRES) a réunis hier, à Marcory, deux spécialistes : les professeurs Tiembré Isaac (spécialiste en santé publique à l'Institut national d'hygiène publique) et Kourouma Sarah Hamdan (dermatologue au service de dermatologie au CHU de Treichville). 

 

Le premier est intervenu sur le thème de l'épidémiologie et la prévention du Mpox en Côte d’Ivoire et le second sur les manifestations dermatologiques de la maladie et les signes qui doivent alerter.  En abordant ce sujet, le FONSTI, a indiqué son secrétaire général Dr Sangaré Yaya, souhaite aider à la sensibilisation des différentes communautés en donnant la parole à des scientifiques.

 

Mieux, conformément à sa mission première, le fonds est prêt à financer la recherche sur l'infection en Côte d’Ivoire.  « Le FONSTI, en tant que fournisseur de solutions par la recherche et l'innovation, souhaite aider à la promotion des actions concrètes, basées sur des données probantes et adaptées aux réalités locales, pour endiguer la propagation de la variole du singe et renforcer la résilience de nos systèmes de santé face à cette menace émergente », a-t-il annoncé. Un appel à projet, a-t-il poursuivi, sera lancé. Et les projets retenus recevront des financements.

 

En effet, si des recherches sont faites, notamment en République Démocratique du Congo (RDC), principal foyer de l’épidémie, par des chercheurs africains, ce n'est pas encore le cas en Côte d'Ivoire selon le Professeur Tiembré Isaac. « II n'y a pas encore à ma connaissance d'études sur la maladie en Côte d’Ivoire. Certainement parce que la priorité était de contenir l’épidémie », a-t-il expliqué. 

 

Le Mpox a indiqué l'intervenant est une zoonose qui se transmet de l'animal à l'homme et de l'homme à l'homme.  Elle est hautement contagieuse.  Dans le cadre de la prévention, le lavage des mains à l'eau et au savon et le port de masque sont conseillés. Il est également déconseillé de manipuler et de consommer la viande de brousse mal cuite.

Le professeur Kourouma a expliqué que la maladie se développe en quatre phases : l’incubation, la phase invasive, la phase d'éruption cutanée qui est l'une des principales caractéristiques de la maladie et la guérison.  A l'exception de la première phase, toutes les phases sont contagieuses.

Par ailleurs, la maladie peut évoluer vers une phase de complication qui peut aboutir à la mort.  Il s'agit donc d'une maladie potentiellement mortelle.

DM