79è Session Ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU : Le vice-président signe la convention de l’ONU sur le droit de la mer
« Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ». C'est sous ce thème que s'est ouvert, mardi 24 septembre 2024, la 79è session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présentation du rapport annuel d’activités du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans lequel il a dépeint un tableau sombre de l’avenir de la planète et invité les dirigeants à agir sans délai.
Pour lui, le monde est pris dans un tourbillon, faisant face à des défis sans précédents qui exigent des solutions mondiales. Il a prévenu que le monde court tout droit vers l’inimaginable, une poudrière qui risque de l’engloutir, car les divisions géopolitiques continuent de s’aggraver, la planète continue de se réchauffer, les guerres font rage, avec l’apparition de nouvelles armes et une résurgence des menaces nucléaires.
Face à ces défis sans précédents, et qui exigent des solutions mondiales, Antonio Guterres a invité les Etats-membres de l’ONU à s’approprier les décisions du ‘‘Sommet de l’Avenir’’, organisé en prélude au Débat Général, pour notamment réformer l’ONU et revitaliser le multilatéralisme.
A sa suite, le président de la 79è session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, Philémon Yang, a, dans son discours d’ouverture du débat général, déploré qu’à cinq années de l’échéance de la mise en œuvre des objectifs du développement durable, seulement 18% ont été réalisés, au grand détriment des pays en voie de développement. Il s’est alors engagé à agir résolument dans ce sens, au cours de sa présidence de l’Assemblée générale qui s’ouvre maintenant, en mettant en particulier l’Afrique au cœur de son action.
Le président de la République fédérative du Brésil, Lula da Silva, premier intervenant sur la liste au cours du Débat Général, s’est fait l’avocat de son pays, de l’Amérique Latine et de l’Afrique.
Soutenant la nécessité de réformer l’ONU comme une des principales clés pour mieux affronter les défis actuels et futurs, il a exhorté ses pairs à ne pas attendre une nouvelle tragédie mondiale à l’image de la seconde guerre mondiale avant de mettre en place un nouveau modèle de gouvernance.
Notons qu’en marge de la plénière du débat général, le vice-président de la République Tiémoko Meyliet Koné a signé, au cours de cette même journée, au nom du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, l’accord se rapportant à la Convention de l’ONU sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale. Par ailleurs, il a eu un entretien, au siège de l’ONU, avec le Président de la République d’Angola, Joào Lourenço.
Le président angolais a, au cours de cet échange, réitéré au chef de l’Etat ivoirien, ses vifs remerciements pour la qualité de l’accueil qui lui a été réservé en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la visite officielle de 72 heures qu’il a effectuée dans notre pays, en juin 2024. Ce fut aussi l’occasion pour lui de faire, avec le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, un point de la mise en œuvre des décisions bilatérales issues de cette visite officielle.
La 79è session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU s’achève le 30 septembre 2024.
Rahoul Sainfort (Sercom)