Anacarde : Niakara, Bouaké, Daoukro, Brobo, Diabo, les producteurs saluent le prix d’achat bord champ du kilogramme fixé à 425 FCFA
Depuis le vendredi 17 janvier 2025, les producteurs d'anacarde sont situés sur le prix du kilogramme fixé à 425 F CFA à travers tout le pays. De Niakara à Daoukro en passant par Bouaké et Korhogo, ce sont des paysans heureux qui saluent le prix bord champ de cette campagne 2025. Toutefois, ils plaident pour le respect scrupuleux de ce prix par les acheteurs.
Niakara
Koné Seydou (notable du village d'Arikokaha) : « C'est un bon prix »
« C'est un bon prix. Il y a longtemps que nous n'avons pas eu un tel prix. Les campagnes passées ont été désastreuses pour nous. Nous étions vraiment découragés. Beaucoup de producteurs avaient abandonné leurs plantations à cause du découragement. Aujourd'hui, je pense que ces derniers vont se raviser. Je dis merci au gouvernement. »
Coulibaly Talnan (producteur à Arikokaha) : « Merci au Président de la République qui démontre qu'il pense à nous »
« J'ai le sourire aux lèvres parce que le prix est bon. J'avais fini par me convaincre que nous, les paysans du Nord, étions laissés pour compte. Avec ce nouveau prix, je revoie ma position. Je remercie le Président de la République. La seule chose que je demande est que ce prix soit respecté sur le terrain. Pour cela, il faut que les autorités nous aident à combattre les acheteurs véreux. Le véritable problème est là parce que si on nous laisse dans leurs mains, c’est comme si on n'avait rien fait pour nous. »
Ouattara Naklan Victor (producteur à Niakara) : « C'est un véritable cadeau de nouvel an que le chef de l'État vient de nous faire »
« Franchement, on ne pouvait pas avoir une meilleure entame d'année que celle-là. C'est un véritable cadeau de nouvel an que le chef de l'État Alassane Ouattara vient de nous faire. Que Dieu veille sur lui. Je me demandais à quelle sauce nous les producteurs allions être mangés cette année parce que les trois dernières campagnes ont été cauchemardesques pour nous. Nous investissons dans nos champs à perte. Mais ce prix, s'il est respecté sur le terrain, va redonner aux producteurs d'anacarde leur dignité. »
Koné Paul (producteur à Kanawolo) : « Ce prix est plus qu'intéressant »
« Quand le prix du kilogramme d’anacarde se situe au-delà de 300 FCFA, je le trouve bon. À 425 F CFA, je dirais que ce prix est plus qu'intéressant. Il ne faut pas être amnésique. Il faut remercier le Président de la République. Il nous reste une bataille à mener pour que notre joie soit totale. C'est celle de faire un front commun contre les mauvais acheteurs. Ils viendront, comme les autres années, avec beaucoup d'arguments pour essayer de contourner ce prix. Le président a joué sa partition. Ses relais que sont les sous-préfets et préfets doivent nous aider à barrer la route à ces personnes de mauvaise foi. »
Bouaké
Yah Konan Didier (planteur à Diabo) : « J'avais foi au Président de la République »
« À partir du moment où le Président de la République avait donné le sourire aux planteurs de cacao et de café, je me disais qu'il ferait quelque chose pour nous les producteurs de noix de cajou. En quelque sorte je ne suis pas surpris. Nous allons prier pour que la campagne se déroule bien. Je suggère que les producteurs s’organisent pour lui rendre un vibrant hommage. Ce prix nous satisfait entièrement. Il est vrai qu'un enfant demande toujours plus à son papa, mais là nous sommes contents et fiers de notre papa. Merci papa ADO. »
Konandri Alexandre (planteur à Tchèlèkro) : « Je suis dans la joie depuis l'annonce de ce prix »
« C'est un ami qui m'a informé. J'ai cru à une blague. Quand j'ai eu la confirmation après avoir appelé ici et là, c'est comme si je suis en fête depuis. On peut toujours faire plus pour nous. Mais quand on jette un coup d'œil dans le rétroviseur, on note bien que ce prix est l'un des meilleurs des dix dernières années. Il faut alors simplement applaudir et traduire notre reconnaissance à notre bienfaiteur, le Président Alassane Ouattara. Il agit toujours en un vrai père qui sait contenter tous ses enfants. Que Dieu lui donne une excellente santé et une longue vie. Je prie pour que la production soit bonne. »
Touré Kassoum (planteur à Marabadiassa) : « Ce prix est acceptable »
« Avant la fixation de ce prix, je voudrais savoir si quelqu'un parmi nous y avait pensé. Moi je pensais au maintien des anciens prix ou à tout le moins, j'entrevoyais une augmentation entre 50 et 100 FCFA. Mais aller jusqu'à 425 francs, c'est énorme. Je crois que c'est une hausse de plus de 50% par rapport à l'année passée. C’est largement acceptable. J'entends dire des choses par certains hommes politiques qui ont déjà eu à faire leurs preuves dans ce pays. On sait comment ils ont géré cette question. Qu'ils nous laissent traduire notre reconnaissance à notre bienfaiteur. Qu'ils nous laissent finir cette campagne. Après nous allons aviser. Pour l'heure, nous savourons notre joie. »
Attoungbré Kouassi Patrice (planteur à Brobo) : « Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras »
« Oui 500 F CFA est juste à côté. Mais 400 F CFA est aussi à côté. Un « tiens » vaut mieux que deux tu l’auras. Connaissant mon président, je suis sûr qu'il a fait le maximum d'efforts pour nous. C'est un bon prix, il faut l'accepter et nous organiser pour mener une bonne campagne. Merci donc au Président de la République. Il reste à mener une lutte sans merci contre les acheteurs véreux et autres voleurs de noix dans nos champs. »
Daoukro
Konan Sylvain : « Ce prix nous fait oublier les mauvaises campagnes passées »
« J'étais pris entre le doute et l'espoir pour l'anacarde. Avec la baisse de la production cacaoyère, nous avons vite fait de placer notre espoir en l'anacarde. Mais les deux dernières campagnes nous ont laissé un goût amer. Le prix de cette année est excellent au regard de tout ce que je viens de dire. Nous demandons surtout qu'il soit respecté sur le terrain, car les mauvais acheteurs sont aux aguets. Il faut les mettre hors d'état de nuire en leur infligeant des sanctions exemplaires s'ils se font prendre. »
Aya Blandine Kouassi (planteur à N'Gattakro) : « Je regrette d'avoir abandonné mon champ »
« Cette année, je n'ai pas entretenu mon champ comme il se devait. J’ai même abandonné la plus grande partie dans la brousse, parce que pour moi, ce serait la même chanson que par le passé. Voilà que le Président de la République nous donne un très bon prix. Qu'à cela ne tienne. Je vais me débrouiller comme je peux pour la récolte. Sinon nous avons l'un des meilleurs prix et s'il est maintenu à ce niveau, vous verrez ce que ça va donner l'année prochaine. Beaucoup de producteurs ont fait comme moi en abandonnant leurs plantations dans la brousse à cause du mauvais prix d'achat bord champ des années antérieures. Merci au Président de la République pour tout ce qu'il fait pour l'ensemble des paysans ivoiriens. »
Kouassi Ahou Olga (planteur à Ananda) : « 2025 est assurément l'année des planteurs »
« Je dirai que 2025 est l'année des planteurs. Après les producteurs de cacao et de café, le président vient de donner le goût de vivre à ceux de l'anacarde. C'est une bonne politique et il faut l’en féliciter. Il démontre vraiment que les paysans comptent à ses yeux. Je ne m'attendais pas à ce que le prix d'achat bord champ arrive à ce niveau. Reste à relever la question des mauvais acheteurs. Ce ne sera pas le combat des seules autorités. Il faut que nous, les paysans, prenions nos responsabilités en ne nous faisant pas complices des malfrats. Il faut les dénoncer immédiatement. Encore une fois merci au chef de l'État. »
Konan Kouamé Drissa (Planteur à Alokokro) : « Il faut que ce prix soit respecté sur le terrain »
« Le prix en lui-même est bon. Il le sera davantage sur le terrain. À partir de ce moment, nous allons célébrer notre président. Une chose est sûre, les producteurs d'anacarde reviennent de loin. Je n'ose même pas évoquer le prix auquel j'ai vendu ma production l’année passée. Si je devais revivre la même expérience, j'allais préférer me tourner vers autre chose. Tout le mérite du chef de l'État est justement d'avoir réussi à nous donner l'espoir en ce début d'année. C'est une très bonne chose. »
AGNÈS KOUAHO, CORRESPONDANT