Journée internationale de la Francophonie 2025-Françoise Remarck : « Alassane Ouattara fait de l’éducation-formation-employabilité une priorité nationale »

Journée internationale de la Francophonie 2025-Françoise Remarck : « Alassane Ouattara fait de l’éducation-formation-employabilité une priorité nationale »
La ministre a énuméré plusieurs actions et projets de formation et d’insertion

"Je m'éduque, donc j'agis". C’est le thème de l’édition 2025 de la Journée internationale de la Francophonie commémorée chaque 20 mars de l’année. 

A cette occasion, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Mme Françoise Remarck, a fait une déclaration au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire, dont le Patriote a reçu copie.

L’occasion était belle, pour la chargée des questions de Francophonie au sein du gouvernement, de rappeler les actions du Président de la République, Alassane Ouattara, en cohérence avec le thème de l’année. Qui recommande, aux Etats et aux gouvernements, l’utilisation de l'éducation comme moteur du changement et l'accès à un enseignement de qualité qui constitue un levier fondamental pour l'épanouissement des jeunes.

Pour Françoise Remarck, cette recommandation sonne comme, enfoncer une porte déjà ouverte. « En Côte d’Ivoire, cette ambition est déjà prise en compte et trouve une résonance particulière. Sous l'impulsion du Président de la République, Alassane Ouattara, notre pays a fait du tryptique "Éducation-Formation-Employabilité" une priorité nationale ».

Dans ses explications, la ministre rapporte que cet engagement se traduit par des investissements majeurs visant à renforcer l'accès à l'éducation, à améliorer la qualité de l'enseignement et à favoriser l'insertion professionnelle des jeunes.

 

 

Un espace de déploiement de projets structurants

 

La ministre a également rappelé à la mémoire de tous que « la Côte d’Ivoire joue d’ailleurs un rôle pilier au sein de l’Oif », comme l’a rappelé la secrétaire générale, Mme Louise Mushikiwabo, à la sortie d’un entretien à elle accordé par le chef de l’État, le 26 février 2025, au Palais présidentiel à Abidjan.

Il est bon de noter que, chaque année, les Etats et gouvernements membres de la Francophonie commémorent la date historique de la création, le 20 mars 1970, de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif).

La Francophonie, il faut le noter, regroupe plus de 321 millions de personnes, 93 Etats et gouvernements qui partagent ainsi, via cette commémoration, leur expérience de l’utilisation de l'éducation comme moteur du changement.

Françoise Remarck n’a pas, non plus, manqué d’énumérer bien d’autres actions et projets structurants au nombre desquels : le lancement, le 26 février 2025, du projet d’autonomisation économique des jeunes par l’entrepreneuriat vert et la transformation numérique en Côte d’Ivoire (Genie) de 45 000 jeunes d’ici 2027 ; en 2022, dans un projet majeur, l’Etat a investi 146 milliards de FCFA pour la construction et l’équipement de sept établissements ultramodernes de formation professionnelle à Ebimpé, Diabo, Dabakala, Gbéléban, Kong, Korhogo et Yamoussoukro. 15 filières pourvoyeuses d’emplois ont été identifiées, entre autres, dans les domaines de l'industrie, du Btp, de la mécanique, de l'agriculture, de l'électricité et de l’électronique. 5600 apprenants en formation initiale et 1000 apprenants par an en formation qualifiante sont attendus dès la rentrée 2025-2026.

 

 

La Côte d’Ivoire, une figure de proue, un rôle moteur

Dans le domaine de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Françoise Remarck a également énuméré certains dispositifs adressés par sa collègue, Mariatou Koné, qui  préside, avec brio, depuis avril 2024 la

Conférence des ministres de l'éducation des États et gouvernements de la Francophonie ( Confemen), ainsi que le comité de pilotage de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la Formation (Ifef-Oif).

Toutes ces actions ont pour but principal « d’améliorer la qualité de l’éducation dans l’espace francophone », au dire de Françoise Remarck.

La célébration de cette journée est aussi, de façon pratique, organisée par le correspondant national de la Francophonie : la Commission nationale de la Francophonie (Cnf) et s'inscrit pleinement dans cette volonté du renforcement des capacités de plus de 2000 participants dont des étudiants et des jeunes. Plusieurs activités sont prévues dont un atelier de formation pour 23 femmes du secteur de la Culture dans le numérique en partenariat avec le Bureau du Québec et l’Agence Universitaire de la Francophonie.

Jean Antoine Doudou