La Côte d’Ivoire sous Alassane Ouattara : Une décennie de transformation économique et infrastructurelle saluée par le FMI et Global Financial Perspectives

La Côte d’Ivoire n’est pas l’Eldorado tant espéré mais elle n’est non plus l’enfer que les négateurs veulent le faire croire. Le pays d’Alassane Ouattara, digne héritier du président Félix Houphouët-Boigny, jouit d’un capital estime et confiance de la part de grandes institutions internationales et de partenaires au développement. Selon une étude conjointe du Fonds Monétaire International (FMI) et de Global Financial Perspectives, la Côte d’Ivoire, sous la présidence d’Alassane Ouattara, enregistre la plus grande transformation économique et infrastructurelle en Afrique au cours des dix dernières années. Devançant l’Egypte et le Rwanda, le pays s’est imposé comme un modèle de croissance et de modernisation sur le continent.
Une économie en pleine expansion
Depuis l’ascension d’Alassane Ouattara au pouvoir d’Etat, la Côte d’Ivoire affiche une croissance soutenue grâce à des réformes économiques stratégiques. La modernisation du secteur agricole, la diversification de l’économie et l’amélioration du climat des affaires ont contribué à renforcer l’attractivité du pays auprès des investisseurs internationaux. A titre d’exemple, entre 2012 et 2019, le pays a enregistré un taux de croissance du PIB réel de 8,2 % en moyenne. Malgré la pandémie de COVID-19, la Côte d’Ivoire a maintenu une croissance positive de 2 % en 2020, avant de renouer avec une trajectoire de forte croissance en 2021.
L'Ecole normale supérieure (ENS) en construction à San Pedro, signe de la décentralisation des entités de formation (Ph Dr)
La Côte d’Ivoire revendique un IDH en net progrès. L’Indice de Développement Humain (IDH) du pays a connu une progression remarquable. De 0,468 en 2011, il est passé 0,550. Ce qui représente une hausse de 17,5 %. En 2025, l’IDH ivoirien est estimé à 0,582. Ce qui place le pays au 157ᵉ rang mondial et à la 2ᵉ place en Afrique de l’Ouest, derrière le Cap-Vert, devant le Nigeria et le Sénégal contrairement aux allégations de Tidjane Thiam qui se révèle chaque jour sous sa vraie nature : un patron de laboratoire de fake news. L’amélioration de l’IDH est le fruit des investissements massifs dans la santé, l’éducation et la gestion économique.
Des infrastructures repensées pour l’avenir
Le pays a également mis en œuvre d’importants chantiers d’infrastructures qui transforment aujourd’hui son paysage urbain et améliorent la mobilité à travers des projets d’envergure. Plus de 2 604 km de routes ont été réhabilitées entre 2015 et 2023. On enregistre plus de 15 000 km de pistes rurales modernisées dans 11 régions grâce au Projet de connectivité rurale, soutenu par la Banque mondiale avec un financement de 300 millions de dollars. Le métro d’Abidjan, long de 37 km, est en construction et devrait être livré en 2025 et le 4ᵉ pont sur la lagune Ébrié permet de réduire les trajets entre Plateau et Yopougon de 2 heures à 10 minutes. Sans oublier les échangeurs d’Akwaba (Port-Bouët), du Grand carrefour de Koumassi sur le boulevard Félix Houphouët-Boigny, et celui de Faya dans la commune de Cocody dont les livraisons sont imminentes.
L'échangeur de Faya, dans la commune de Cocody, a été mis en service (Ph DR)
Au niveau sanitaire, 720 établissements de santé ont été réhabilités, et 330 nouveaux centres de santé ont été construits. En sus, 92 localités ont bénéficié de nouveaux blocs opératoires et infrastructures sanitaires. Quid du volet éducatif où plus de 500 écoles ont été construites ou rénovées dans le cadre du développement éducatif national.
Routes modernes, ponts stratégiques, nouvelles infrastructures portuaires et ferroviaires sont autant d’avancées qui ont accéléré le développement économique et facilité les échanges commerciaux.
De bonnes perspectives en vue
En tête du classement de cette étude, la Côte d’Ivoire continue de renforcer ses ambitions, visant une industrialisation accrue et une modernisation de ses services publics. Les experts saluent la stabilité économique du pays et l’impact de ses réformes sur la croissance inclusive. C’est le cas de la capacité énergétique solaire qui devrait atteindre 500 MW en 2025 et 2,1 GW en 2040. Le taux d’électrification du pays est estimé à 85 % en 2025, avec un objectif de 95 % en 2040, la transformation des noix de cajou a permis d’atteindre 330 000 tonnes d’exportations. La Côte d’Ivoire s’est lancée dans la construction de centrales hydroélectriques et solaires pour diversifier les sources d’énergie.
Le barrage de Gribo Popoli achévé à 100% vient accroître la capacité et la qualité de l'électricité en Côte d'Ivoire (Ph Dr)
Dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie, il est prévu la construction de 16 nouveaux marchés de proximité pour dynamiser le commerce local. Il faut ajouter la modernisation de la zone industrielle de Yopougon. Le renforcement du commerce et de la compétitivité ouvre la voie à la promotion des champions nationaux et aussi la mise en place de réformes facilitant les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
La digitalisation des services publics et la mise en place d’une administration électronique pour améliorer l’efficacité gouvernementale et le déploiement de la 5G associé à l’extension de la fibre optique pour renforcer la connectivité numérique participent de la transformation économique et infrastructurelle. Tout comme la création de zones économiques spéciales (ZES) à Grand-Bassam et Akoupé-Zeudji, la modernisation des parcs industriels régionaux à Bouaké et Yamoussoukro aux fins de déconcentrer l’activité manufacturière.
Avec cette reconnaissance internationale, la Côte d’Ivoire confirme son statut de locomotive économique en Afrique, prête à relever de nouveaux défis pour consolider son essor et assurer un avenir prospère à ses citoyens.
OG