Forêt classée de Kabako (Séguéla) : Le Conseil du Coton et de l’Anacarde s’enracine dans l’action climatique
Une démarche résolument tournée vers la durabilité. Le Conseil du Coton et de l’Anacarde a organisé, dans le cadre de la Quinzaine nationale de l’environnement, une opération de planting de 1 000 arbres dans la forêt classée de Kabako, située dans le département de Séguéla. Cette initiative écologique illustre l’intégration concrète des enjeux climatiques dans la stratégie de développement des filières coton, anacarde et karité.
Mobilisant une diversité d’acteurs – autorités préfectorales, structures forestières, producteurs, femmes et jeunes – cette action s’inscrit dans un engagement plus large : restaurer les écosystèmes dégradés, favoriser le retour de la biodiversité et renforcer la résilience agricole face aux dérèglements climatiques.
Dr Ouattara Mariam, directrice de la Production et de la Durabilité, a souligné la portée de cette initiative au nom du directeur général du conseil Berté Mamadou : « Planter un arbre aujourd’hui, c’est faire le pari de la résilience de nos écosystèmes agricoles. »
Loin d’être un geste symbolique, ce reboisement marque une volonté d’action : celle d’un secteur qui, tout en jouant un rôle économique clé, souhaite conjuguer performance et conscience écologique. L’objectif : faire des terroirs agricoles des bastions de durabilité où les producteurs deviennent aussi acteurs de la transition verte.
Les autorités locales ont salué cette démarche. Pour M. Ango Aristide, représentant le préfet de la région du Worodougou, il s’agit d’un acte structurant qui s’aligne avec la politique nationale de reconstitution du couvert forestier. Même tonalité du côté de la direction régionale des Eaux et Forêts, qui a insisté sur l’importance de répliquer ce type d’initiatives pour contrer la pression sur les forêts classées, particulièrement celle de Kabako.
YK
