PDC2V : Plus de 160,18 milliards de FCFA à la disposition des acteurs du secteur vivrier
Le gouvernement ivoirien veut renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays et même dans la sous-région. C’est tout le sens du Projet de développement des chaines de valeurs vivrières (PDC2V). Pour donner tout son sens à ce projet, le Premier ministre Robert Beugré Mambé a remis, hier à l’hôtel Président de Yamoussoukro, des chèques à 238 bénéficiaires de la cohorte 2 dudit projet qui inclut le Fonds à coûts partagés. « La mise en œuvre efficace du PDC2V contribuera significativement au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le pays et même dans la sous-région », a affirmé le chef du gouvernement. Il a ajouté que le Président de la République, Alassane Ouattara, a défini cinq priorités pour le monde agricole et la vie sociale des Ivoiriens, à savoir assurer une forte production de cultures vivrières et de produits aquacoles en Côte d’Ivoire pour le bien-être des Ivoiriens et alimenter en grande quantité les marchés en produits vivriers et aquacoles.
« Le chef de l’Etat tient à réduire par voie de conséquence le coût de la vie, à partir de nos marchés grâce aux productions ; préserver l'environnement en réalisant une agriculture durable, résiliente et capable de se renouveler d'année en année ; et faire de la Côte d’Ivoire le champion d’Afrique dans tous les domaines », a-t-il rassuré.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué l’étroite collaboration entre les ministères dans le cadre de ce projet et s'est félicité de voir ce projet se matérialiser. A l'en croire, le PDC2V œuvre prioritairement à la création de richesse, d’emplois et au développement de PME compétitives.
Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, a rappelé le rôle de son institution, qui est de créer les conditions pour faciliter et accompagner les entrepreneurs. A cet égard, elle encourage les petites et moyennes entreprises (PME), car ce sont elles qui créent les emplois, tiennent les économies et innovent. « Nous nous engageons à utiliser ces ressources de façon responsable et nous réaffirmons notre détermination à contribuer de façon significative à l’atteinte de la souveraineté alimentaire de notre pays. Nous épousons parfaitement ce modèle de financement », a rassuré Bessé Antoinette, la porte-parole des récipiendaires,
Le PDC2V facilite l'accès au financement adapté et aux innovations pour des chaines de valeurs vivrières plus compétitives ; améliore l’environnement des affaires et le renforcement institutionnel. En plus, il favorise la création de chaînes de valeurs agro-alimentaires productives et résilientes, la mobilisation des investissements privés productifs le long des chaines de valeur et la gestion des projets. Le Fonds à coûts partagés (FCP) propose des accompagnements et assistances aux producteurs. C’est un instrument d’appui au développement, de même qu'il est un mécanisme de financement de projets des chaines de valeurs vivrières.
Notons que le FCP est doté d’un montant global de 160,18 milliards de FCFA. Il vise à adresser les principaux défis des filières manioc et maraîcher.
Thiery Latt