SIA 2025 : Le Conseil du coton et de l’anacarde promeut les opportunités d’investissement

SIA 2025 : Le Conseil du coton et de l’anacarde promeut les opportunités d’investissement
Mamadou Berté a présenté les opportunités d’investissements dans les secteurs du coton et de l’anacarde

Le Conseil du coton et de l’anacarde a marqué sa présence au Salon international de l’agriculture de Paris (SIA) en organisant, le jeudi 27 février 2025, un panel de haut niveau à l’intention de la diaspora ivoirienne. Présidée par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, cette rencontre a mis en lumière les opportunités qu’offrent les filières coton et anacarde en Côte d’Ivoire.

 « Nous devons encourager la transformation locale du coton et de la noix de cajou. Une telle démarche permettrait non seulement de créer de la valeur ajoutée, mais aussi d’améliorer considérablement les conditions de vie de nos petits producteurs en leur offrant des débouchés », a indiqué le ministre d’Etat Adjoumani.

Présentant les avancées majeures des réformes entamées, le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Mamadou Berté, a noté que la filière coton enregistre des progrès grâce à une réorganisation à travers l’attribution de zones exclusives d’intervention à chaque société cotonnière. Cette mesure vise à sécuriser et accroître les investissements sur le court et le moyen terme, renforçant ainsi la production nationale.

Quant à la filière anacarde, elle a connu un essor considérable en une décennie. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire compte plus de 450 000 producteurs et plus de 1,4 million d’hectares en cours d’identification. Avec une production annuelle dépassant 1,2 million de tonnes de noix brutes, soit un quart de la production mondiale, le pays se positionne comme premier producteur mondial de noix de cajou. En outre, avec plus de 800 000 tonnes exportées, la Côte d’Ivoire demeure le premier exportateur mondial de noix brutes.

 Le directeur général du CCA a aussi mis en avant les atouts de la filière, notamment l’essor de nouvelles exigences alimentaires axées sur la diététique, la traçabilité des produits, les infrastructures modernes dédiées à la transformation et les centres de stockage spécialisés.

Pour favoriser l’investissement, Mamadou Berté a fait savoir que des mesures incitatives ont été mises en place, allant de subventions à des exonérations fiscales et douanières. 

Sogona Sidibé (avec Sercom)