Administration ivoirienne : La Côte d’Ivoire vise 10% de véhicules électriques dans son parc d’ici 2030

« D’ici 2030, nous avons pour objectif d’atteindre 10% de véhicules électriques dans le parc automobile de l’Etat et de créer un écosystème favorable à leur adoption par les acteurs privés en donnant l’exemple ». C’est l’annonce faite par le directeur de cabinet du ministre des Transports, Dioman Coné, au cours d’un atelier, vendredi dernier, au Plateau.

A l’occasion, il a souligné l'engagement du gouvernement en faveur d'une transition énergétique durable dans le secteur des transports. « La Côte d'Ivoire s'est engagée à faire du transport durable un des axes majeurs de sa politique de développement. Le transport représente 10% des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES), ce qui en fait un levier stratégique pour l'atteinte de nos objectifs climatiques », a-t-il fait savoir.

 Dans le cadre de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) révisée de la Côte d’Ivoire, deux mesures phares ont été identifiées dans le secteur des transports. Notamment augmenter le pourcentage de véhicules électriques dans le parc automobile national et aller plus loin dans l'électrification des transports. Cette rencontre, a-t-il indiqué, vise à structurer un projet solide et à mobiliser les ressources nécessaires à l'intégration des véhicules électriques dans l'administration publique ivoirienne.

 Le chef de projet Bas Carbone à Expertise France, Guillaume Vermeulen, a souligné l'importance de cet atelier dédié à la mobilisation des parties prenantes en vue de la rédaction d'une note conceptuelle de projet d'intégration des véhicules électriques dans le parc de l'administration publique ivoirienne. 

« (…) Nous sommes convaincus que le futur projet d'intégration de véhicules électriques dans le parc de l'administration sera un outil de plus pour le développement durable du secteur des transports et pour une Côte d'Ivoire toujours plus ancrée dans une perspective de développement durable et résilient », a-t-il déclaré.

Georges Bohoussou, coordonnateur du projet de mobilité électrique et des énergies renouvelables, a précisé que le projet repose sur quatre piliers : le renforcement institutionnel et les mécanismes financiers ; la démonstration technologique et les infrastructures de recharge ; le renforcement des capacités et la sensibilisation ainsi que la mise en œuvre efficace et adaptée aux réalités locales.

L’étude permettra également d’identifier les meilleures stratégies de déploiement, d’évaluer les impacts environnementaux et économiques, d’optimiser les infrastructures et les mécanismes de financement, et enfin d’assurer la viabilité et la pérennité du projet.

Yves Kalou