Affaire convention Corsair avec les institutions : Le gouvernement répond à l’opposition

Affaire convention Corsair avec les institutions : Le gouvernement répond à l’opposition
Le président de la République saluant ses collaborateurs avant le début du conseil des ministres (Ph Dr)

A la suite du renouvellement de la convention entre la compagnie aérienne Corsair et des institutions ivoiriennes, notamment, l’Assemblée nationale et le Sénat sur des tarifs préférentiels, le pouvoir d’Abidjan a reçu une volée de bois vert de la part de son opposition.  Déclenchant une véritable campagne d’intoxication et de manipulation, les opposants ne sont pas allés avec le dos de la cuillère.

Aussi le porte-parole du gouvernement, le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly a-t-il apporté hier la réplique au terme d’un conseil des ministres présidé par le président de la République, Alassane Ouattara, au Palais de la présidence. « Je ne rentrerai pas dans le débat de convention commerciale qu’une compagnie peut signer avec différents acteurs de la vie sociale. Mais, ce que je peux vous dire que ce sont les efforts constants qui sont faits par l’État de Côte d'Ivoire pour améliorer les conditions de prise en charge de nos patients, de nos malades, des Ivoiriens dans leur globalité sans aucune distinction », a affirmé le porte-voix de l’équipe gouvernementale.

Selon lui, dans le cadre du programme social du gouvernement, le ministre de la Santé accorde des prises en charge pour certains malades. A l’en croire, les chiffres des trois dernières années démontrent une baisse de ces prises en charge.  Ce qui signifie que la Côte d'Ivoire envoie de moins en moins de malades à l’étranger. Parce que les plateaux techniques locaux permettent de soigner localement. « Même pour les patients qui sont pris en charge en Côte d'Ivoire on a une baisse constante. Cela suppose que la couverture maladie universelle qui touche maintenant les travailleurs indépendants grâce au chef de l'État est efficace, qu’il y a du pouvoir d’achat» a-t-il estimé. Ainsi, 2306 personnes ont été prises en charge depuis 2022. Sur ces 2306 personnes, 74 ont été évacuées en 2022 ; en 2023, 51 personnes ont été évacuées vers l’extérieur et 38 personnes en 2024. Pour ce qui concerne les personnes traitées en Côte d'Ivoire on est passé de 800 personnes en 2023 à 318 personnes. Cela résulte des efforts du gouvernement dédiés à l’amélioration des conditions de vie qui permet aux Ivoiriens de pouvoir se soigner sans recourir aux prises en charge.

« Ces efforts ce sont les hôpitaux généraux, notamment à Danané, à Méagui ; à Duékoué, Guiglo qui seront bientôt inaugurés ; des CHR construits à Bouaké, à Aboisso, à Adzopé, à San-Pedro, à Korhogo. Aujourd'hui avec le centre national de radiothérapie Alassane Ouattara, les radiographies se font localement. L’ouverture très bientôt du l’Institut de médecine nucléaire spécialisé dans le diagnostic et le traitement des cancers va certainement réduire les évacuations vers l’extérieur », a-t-il ajouté, égrenant le chapelet des actions du gouvernement. Poursuivant, le ministre, Amadou Coulibaly, a invité les responsables politiques et les citoyens à plus de responsabilités dans les discours et dans les faits et gestes surtout en cette période pré-électorale. Selon lui, des esprits chagrins en Côte d'Ivoire aimeraient voir leur pays sombrer dans le chaos. « Mais quand vous finissez de créer le chaos vous allez régner sur quel pays », a-t-il interrogé.

Revenant au conseil des ministres, il a indiqué que la réunion a été meublée par 12 points à savoir des projets de décrets, des mesures individuelles et des communications. Ainsi, des projets des décrets et des communications ont été adoptés pour la bonne marche de l’État.

Lacina Ouattara