Ouattara travaille pour vous-Les péages en Côte d’Ivoire : leviers d’emplois et de développement

Ouattara travaille pour vous-Les péages en Côte d’Ivoire : leviers d’emplois et de développement
La création des postes de péage cadre avec la politique du Président Alassane Ouattara de donner de l’emploi à sa jeunesse

La Côte d’Ivoire a considérablement investi dans ses infrastructures routières ces dernières années, élargissant son réseau de péages. Sous la tutelle du ministre Amédé Kouakou, de l'Equipement et de l'Entretien routier, et la direction d’Annick Tohé, directrice générale du Fonds d’entretien routier (FER) depuis novembre 2021, le pays a réalisé des progrès notables. Ces progrès ne se limitent pas aux infrastructures ; ils stimulent également la création d’emplois et le développement économique, selon la vision du président de la République qui est dotée son pays d’un réseau routier développée et fiable. 

 et aussi de contribuer à l’essor économique à travers l’entretien du réseau routier national (Ph DR)

Expansion du réseau de péages

Le péage d'Eticoon-Tollakro 

Le gouvernement ivoirien continue d’étendre le réseau national de péages. L’ouverture du poste de Mondoukou, dans le Sud-Est, est prévue dans les prochains mois. De plus, la réhabilitation complète de la Côtière, financée par l’Etat, devrait aboutir à la création de deux à trois nouvelles stations de péage sur ce tronçon, sans compter les nombreuses sections de route nouvellement construites ou rénovées.

En février 2025, le ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier a inauguré les postes de péage de Katiola (axe Bouaké-Katiola, 10 février 2025), d’Ebouassué (axe Abengourou-Bondoukou, 12 février 2025) et d’Eticoon-Tollakro et Lakota (axe N’Douci-Divo-Gagnoa, 14 février 2025). Ces quatre nouvelles stations portent à 14 le nombre total de postes de péage sur le réseau routier ivoirien. Les tarifs varient de 500 FCFA à 5 000 FCFA selon la classe des véhicules et la localisation du poste.

Les classifications et les tarifs des péages sur l’ensemble du réseau routier national

Sur la Nationale A1, communément appelée la route de l’Est, la mise en service de la gare d’Ebouassué porte à trois le nombre de péages sur un tronçon d’environ 416 km, après ceux de Thomasset et Moapé. Sur l’autoroute du Nord (A3), on compte les postes d’Attinguié, Singrobo, Tiébissou et Djébonoua. Ce tronçon, qui s’étend jusqu’à la région des Savanes, a vu son nombre de péages augmenter avec l’ouverture de celui de Katiola.

Le quatrième pont reliant le Plateau à Yopougon à Abidjan, le péage de Grand-Bassam sur l’autoroute Abidjan-Lagos (A100), les postes de Bozi et Gonaté respectivement sur les sections de route Yamoussoukro-Bouaflé et Bouaflé-Daloa, ainsi que ceux d’Eticoon-Tollakro et Lakota sur l’axe N’Douci-Divo-Gagnoa, complètent le réseau des postes mis en service et placés sous le contrôle du FER.

 

Près de 2000 emplois directs créés

Plusieurs emplois sont créés sur un poste de péage 

L’impact socio-économique des postes de péage est considérable. Ils contribuent de manière significative à la création d’emplois directs et indirects. Bien que les usagers doivent s’acquitter de frais à chaque poste, ces sommes sont largement compensées par le nombre d’emplois générés. Plus de 2000 familles vivent aujourd’hui décemment grâce à ces postes. Les postes de péage eux-mêmes nécessitent du personnel pour la collecte, la maintenance et la sécurité. Le FER est l’une des entreprises publiques qui recrutent régulièrement pour répondre à leurs besoins opérationnels. Chaque station de péage emploie des chefs d’équipe, des superviseurs, des caissiers, des agents commerciaux, du personnel d’entretien, de maintenance et de sécurité. De plus, la construction et l’entretien de ces postes génèrent des emplois dans les secteurs de l’ingénierie, de la construction et de la logistique.

Les emplois indirects sont estimés à 3 000. Les postes de péage agissent comme un véritable levier de développement économique. L’amélioration des infrastructures de transport stimule l’activité économique, favorise le tourisme et le commerce, créant ainsi des emplois dans ces secteurs. Le long des axes routiers, le commerce local se développe avec la création de maquis et de commerces diversifiés, contribuant à la création de nombreux emplois. Des mécaniciens, prêts à intervenir en cas de panne, s’installent également le long de ces axes.

En termes d’investissement et de développement, les revenus des péages sont réinvestis dans l’entretien et l’amélioration des infrastructures, soutenant ainsi la croissance économique et la création d’emplois à long terme. Les postes de péage attirent également les investissements du secteur privé dans les infrastructures, créant ainsi des emplois supplémentaires.

La réhabilitation de l’autoroute du Nord, avec le marquage au sol et la réparation rapide des nids-de-poule, en est un exemple. Surtout que la société s’est donnée pour ambition, le confort routier des usagers. Ces travaux sont réalisés par des entreprises qui font appel à de la main-d’œuvre locale, en plus du personnel qualifié.

 

Un modèle d’excellence et de gestion de qualité

Le FER a reçu le Prix national d’excellence de la « Meilleure entreprise pourvoyeuse d'emplois décents » pour la qualité de sa gestion et des emplois fournis (Ph DR)

Le Fonds d’entretien routier se distingue également par ses certifications internationales telles que l'ISO 9001:2015 et l'ISO 45001:2018. Ces certifications attestent de l’engagement du FER envers la qualité et la sécurité.

En 2024, la société a reçu le Prix national d’excellence de la « Meilleure entreprise pourvoyeuse d'emplois décents », pour son rôle exemplaire dans la création d’emplois décents. Ces distinctions soulignent les efforts du FER en matière de création d'emplois et d'amélioration des conditions de travail. Cette récompense met en évidence l’importance accordée par le gouvernement ivoirien à la création d'emplois de qualité.

Lors de la 6e édition du Prix d'excellence de la gouvernance des entreprises publiques, le FER a également reçu le Prix d'encouragement pour ses efforts en matière de bonne gouvernance, récompensant ainsi les mesures rigoureuses mises en place pour redresser l'entreprise et réduire sa dette. Ces distinctions mettent en lumière les performances et les efforts de bonne gouvernance de cet établissement public national sous la direction d'Annick Tohé Lasmel depuis novembre 2021.

C’est également une entreprise citoyenne qui se distingue par l’assistance sociale dont les derniers actes sont intervenus lors de la Journée internationale des droits de la femme où elle a tenu à soutenir l’ONG BLOOM et la Fondation Mougnan, deux structures qui se distinguent valablement dans la lutte pour l’égalité et l’autonomie de la gent féminine.

Le ministre Amédé Kouakou, le PCA Thomas Camara et la DG Annick Tohé Lasmel lors de l'inauguration du péage d'Eticoon-Tollakro

Avec l’expansion de son réseau de péages et les efforts constants pour optimiser la gestion des infrastructures, la Côte d’Ivoire mise sur le développement durable et la création de valeur pour ses citoyens. Les initiatives du FER, dirigées par Annick Tohé, reflètent une vision ambitieuse pour l’avenir du pays. Le FER gère également dix postes de pesage répartis sur l’ensemble du territoire, en plus des postes de péage : Allokoi (autoroute du Nord-PK24), Yamoussoukro, Bonoua, Anyama (suspendu jusqu’à nouvel ordre), Divo, Ouangolodougou, Zinzenou-A1, Autoroute du Nord-PK18, San Pedro (Soubré-San Pedro), Abengourou.

Les postes à péage ne doivent pas être vus comme des mécanismes pour soutirer de l'argent aux usagers de la route. Mais plutôt d'énormes investissements de l'Etat aux fins de donner de l'emploi à sa population et aussi d'entretenir le réseau routier, et par conséquent de booster l'essor économique

OUATTARA Gaoussou