Résilience climatique, lutte contre la désertification et la sècheresse dans les zones frontalières : Un atelier détermine et valide les axes de coopération assortis d’un plan d’actions budgétisé
Dans la sous-région, les impacts de l’évolution des facteurs climatiques des dernières décennies sont devenus de plus en plus préoccupants.
A cet effet, l’on observe de graves conséquences socioéconomiques dans les pays du Cilss/Cedeao, notamment sur les secteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques. Au niveau de l’agriculture, on observe des variations des périodes de saisons pluvieuses et sèches, la déforestation, une pression sur les ressources en eau, la réduction de la biomasse, la dégradation et la perte progressive des terres arables, la baisse des précipitations et la hausse des températures.
Ainsi, à l’initiative du ministère délégué auprès du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, un atelier de validation du rapport diagnostique de la politique d’appui à la coopération, en matière de résilience climatique, lutte contre la désertification et la sècheresse dans les zones frontalières, s’est tenu du 25 au 27 novembre 2024 à Grand-Bassam.
Pour les experts présents, l’occasion a été belle pour passer en revue les grands défis des trois secteurs précédemment énumérés.
Aussi a-t-il été question de déterminer les axes de coopération assortis d’un plan d’actions budgétisé.
Dans son allocution, M. Goli Kouamé Louis-Philippe, directeur de cabinet du ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, au nom du ministre Kacou Léon Adom, titulaire de ce département ministériel, a présenté la vision des autorités ivoiriennes engagées dans « la sensibilisation contre les changements climatiques. Mais, beaucoup reste à faire ».
Bien avant le directeur de cabinet, M. Bie Hbert, directeur de la politique communautaire, de la promotion humaine et du développement durable, a présenté le cadre normatif de cette assise dont les résultats sont, entre autres, le renforcement des axes de coopération de la politique d’appui assortis d’un plan d’actions budgétisé, la détermination et la validation d’un cadre de gouvernance de la stratégie de mise en œuvre de la politique d’appui à la coopération en matière de résilience climatique, de lutte contre la désertification et la sécheresse dans les zones frontalières.
Jean Antoine Doudou