Korhogo : Les écoles prêtes pour la rentrée mais les élèves se font attendre 

Korhogo : Les écoles prêtes pour la rentrée mais les élèves se font attendre 

La rentrée scolaire de l’année académique 2024-2025 a officiellement débuté le lundi 9 septembre dans les établissements scolaires de Korhogo. Cependant, malgré la date officielle, la reprise des cours reste timide.

La ville de Korhogo n'a pas encore retrouvé l'effervescence habituelle de cette période. Les rues demeurent relativement calmes, avec une absence marquée d’élèves en uniforme. Le retour en classe semble retardé, et l'atmosphère reste détendue pour ce premier jour.

Lors des visites dans plusieurs écoles primaires de la ville, les enseignants étaient présents et prêts à démarrer les cours. Cependant, en raison du faible nombre d’élèves présents, certaines classes sont restées fermées. Les inscriptions, notamment pour le CP1, se poursuivent, avec de nombreux parents encore engagés dans les démarches administratives.

Dans les lycées et collèges de Korhogo, l'organisation est un peu plus avancée que dans les écoles primaires. Des établissements de renom, tels que le Lycée moderne, le Lycée Dominique Ouattara, le Collège moderne Barthélémy Cardozi et le Lycée Houphouët-Boigny, ont accueilli une partie de leurs élèves. Ces derniers, bien que peu nombreux, se sont concentrés sur les formalités administratives d’inscription ou de réinscription. Pendant ce temps, les enseignants ont reçu les instructions nécessaires de leur hiérarchie pour débuter l’année dans de bonnes conditions.

Malgré ce démarrage lent, Amara Coulibaly, directeur du groupe scolaire Koko 2, reste optimiste. « La rentrée est bien effective, même si certains parents tardent à envoyer leurs enfants à l'école », explique-t-il. « Tous nos documents pédagogiques et les emplois du temps sont prêts. Certains parents préfèrent attendre le jour même de la rentrée pour finaliser les démarches, ce qui provoque ces retards. »

La rentrée scolaire 2024 à Korhogo est donc lancée, mais elle est marquée par une participation timide des élèves et des parents. Si les enseignants sont au rendez-vous et les établissements prêts, il faudra encore quelques jours pour voir les classes se remplir.

Mack Dakota, Correspondant