Leadership incontestable

Leadership incontestable

Le lundi 8 décembre 2025, Alassane Ouattara prête officiellement serment au Palais présidentiel du Plateau. Une cérémonie solennelle, prévue par la Constitution, qui intervient six semaines après l’élection présidentielle du 25 octobre. Ce scrutin, remporté haut la main par le chef de l’État sous la bannière du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a consacré une victoire écrasante : 89,77 % des voix, pour un taux de participation de 50,10 %.

La dimension de l’événement dépasse largement les frontières nationales. Pas moins de onze chefs d’État et de nombreux représentants étrangers ont fait le déplacement. Cette mobilisation illustre la stature internationale du Président ivoirien et confirme l’image d’un homme dont l’action résonne bien au-delà de son pays. Elle rappelle les mots d’un chef traditionnel, prononcés il y a cinq ans à Abobo : « Si le Nil est un don de Dieu pour l’Égypte, Alassane Ouattara en est un pour la Côte d’Ivoire. » Une métaphore puissante, qui traduit la conviction que l’homme incarne une ressource vitale pour sa nation.

L’histoire récente de la Côte d’Ivoire donne toute sa force à ce constat. En 2011, Alassane Ouattara accède au pouvoir dans un contexte dramatique : une crise postélectorale sanglante, marquée par la tentative de confiscation du pouvoir par son prédécesseur Laurent Gbagbo. Le pays est alors à genoux : institutions fragilisées, finances publiques exsangues, climat social délétère, violence omniprésente.

Quatorze ans plus tard, le contraste est saisissant. La Côte d’Ivoire est devenue une nation prospère, respectée et admirée pour sa remontée spectaculaire. Le leadership du Président Ouattara s’est imposé comme le moteur de cette transformation. Travailleur infatigable, bâtisseur méthodique, homme de vision, il a placé le bien-être des Ivoiriens au cœur de son action.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 94 % de taux d’électrification, faisant reculer l’obscurité dans les villages les plus reculés. Un budget national dépassant les 17 000 milliards de FCFA, signe d’une économie en expansion. Plus de 45 ponts construits, qui désenclavent des régions entières et fluidifient la circulation. Sept nouvelles universités publiques, portant leur nombre de trois à dix, preuve d’un investissement massif dans l’Enseignement supérieur. 608 lycées et collèges bâtis en quatorze ans, là où seulement 294 avaient vu le jour en cinquante ans.

À cela, s’ajoutent des avancées majeures dans la santé : construction d’hôpitaux modernes, équipements de pointe, amélioration des plateaux techniques. L’accès à l’eau potable s’est généralisé, la sécurité est revenue, et des mesures sociales inédites ont été instaurées : couverture maladie universelle, filets sociaux productifs, salaire minimum le plus élevé de la sous-région, revalorisation des salaires des fonctionnaires.

Au-delà des infrastructures et des chiffres, c’est une philosophie de gouvernance qui se dessine. Alassane Ouattara a voulu bâtir une Côte d’Ivoire durable, tournée vers l’avenir. Les investissements dans l’éducation et la santé traduisent une volonté de préparer les générations futures. Les réformes économiques, la modernisation de l’administration et la lutte contre la corruption ont renforcé la crédibilité du pays auprès des partenaires internationaux.

La Côte d’Ivoire est désormais un acteur incontournable en Afrique de l’Ouest. Sa voix compte dans les débats régionaux et mondiaux. Le pays attire les investisseurs, accueille des événements internationaux et se positionne comme un modèle de résilience et de croissance.

Ce bilan, difficilement contestable, explique l’adhésion massive des Ivoiriens. La campagne électorale de 2025 a montré, une fois de plus, l’amour que lui porte une grande partie de la population. Hors des frontières, l’admiration est tout aussi forte : dirigeants étrangers, institutions internationales et observateurs saluent la trajectoire ivoirienne.

Certes, des voix critiques subsistent. Mais comme le dit un proverbe : « Même si tu n’aimes pas le lièvre, reconnais qu’il court vite. » Les faits sont là, et ils parlent plus fort que les dénégations.

Disons-le sans détour : Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire. Un diamant pur dont ses compatriotes doivent profiter tant qu’il est encore au service du pays. Félix Houphouët-Boigny rappelait : « Le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu. » À l’instar de son mentor, Ouattara a inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire nationale.

La cérémonie de ce 8 décembre n’est pas seulement un rituel constitutionnel. Elle marque l’ouverture d’un nouveau chapitre d’une aventure politique, sociale et humaine exceptionnelle. Que ce bonheur dure encore longtemps, pour le bien de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique.

Charles SANGA