Lutte contre le changement climatique : Les parlementaires ivoiriens approfondissent leurs connaissances

Abidjan abrite depuis hier un atelier de monitoring et de suivi de l'action climatique en Côte d'Ivoire. Participent à cet atelier, les membres de la section ivoirienne du Réseau des parlementaires africains sur le changement climatique. Ouvrant l’atelier, Emile Guiriéoulou, président de la commission de la recherche, de  la science, de la technologie et de l'environnement de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, par ailleurs président du Réseau des parlementaires africains sur le changement climatique, a  salué la tenue de cet atelier. Représentant Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale, Emile Guiriéoulou a fait savoir que l’atelier permettra aux uns et aux autres  de connaître les outils de surveillance et d'évaluation des actions climatiques. « Cela nous permettra de faire un suivi rigoureux des politiques mises en place par le gouvernement et les collectivités locales », a-t-il insisté.

Emile Guiriéoulou a représenté le président de l'Assemblée nationale

Rapporteur général de la Commission de la recherche, de la science, de la technologie et de l'environnement, Kouakou Dapa a dit la détermination des apprenants à écouter l'ensemble des éléments qui seront mis à leur disposition dans le cadre de cette formation. Dr George Wamukoya, chef d’équipe du Groupe africain de négociateurs (AGNES), a insisté sur la nécessité pour les parlementaires d’être regardant sur les questions du changement. En leur qualité  d’épine dorsale de la gouvernance démocratique, en façonnant les politiques nationales, en légiférant et en exerçant un contrôle sur les actions, il a invité les parlementaires du réseau a pesé de tout leur poids pour que les choses changent dans le bon sens. En effet, selon lui,  les fonctions législatives, budgétaires et de supervision garantissent la mise en œuvre efficace des priorités nationales et l’allocation optimale des ressources. Face à l’aggravation de la crise climatique mondiale, le rôle des parlementaires   dans la gouvernance climatique devient de plus en plus essentiel, a-t-il ajouté. C’est pourquoi,  il a invité les parlementaires  de prendre en charge l’adoption des lois climatiques, le  suivi de leur mise en œuvre et de la supervision du financement climatique. Tout en indiquant qu’afin de renforcer la gouvernance climatique en Afrique, le Réseau africain des parlementaires sur le changement climatique (ANPCC) offre une plateforme collaborative aux décideurs politiques.

Thiery Latt