Parrainage citoyen des candidats : Doumbia Soumaïla explique le processus aux populations de Yamoussoukro

La salle de réunion de la préfecture de région de Yamoussoukro a abrité une séance d'information et de sensibilisation sur le parrainage citoyen des candidats à l’élection présidentielle d’octobre 2025, le vendredi 20 juin 2025. Cette importante rencontre a été présidée par le préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro et a mobilisé les autorités administratives, politiques, sécuritaires, coutumières, religieuses, ainsi que des représentants de la société civile, des syndicats, des femmes, des jeunes et des opérateurs économiques.
Doumbia Soumaïla, commissaire superviseur, en charge des régions du N'Zi, du Bélier et du district autonome de Yamoussoukro, a rappelé que cette séance vise à clarifier les modalités de collecte des parrainages électoraux, condition préalable à toute candidature à la présidentielle. Aussi a-t-il précisé que le parrainage citoyen est une proposition faite par l'opposition lors du dialogue politique de 2019.
« C'était pour répondre à une préoccupation, qui était de faire en sorte que l'élection présidentielle ne soit pas le lieu, où des candidats viennent juste pour faire des campagnes de notoriété. Parce que, c'est un moment sérieux de la vie de la nation, il fallait donc que ceux qui se présentent, ceux qui souhaitent être candidats, aient une légitimité; une certaine assise nationale. Et donc il a été proposé que ceux qui souhaitent être candidats puissent aller, comme le prescrit notre Constitution d'ailleurs, qui dit qu'un parti politique ne saurait être organisé autour de l'ethnie, autour de la religion, ni de la communauté. Il s'agit pour le candidat d'aller chercher l'onction de la population, l'adoubement de la population. Cet adoubement démontrant qu’il a une légitimité populaire », a-t-il clarifié.
Le commissaire superviseur de la CEI, Doumbia Soumaimïla, a indiqué que cette année, il y aura une innovation, à savoir l’enregistrement biométrique des parrains. Et de préciser que seuls les collecteurs accrédités par les candidats peuvent recueillir les signatures, mais les hôpitaux et les camps militaires ne sont pas concernés. Les données recueillies seront ensuite transmises à la CEI puis au Conseil Constitutionnel pour validation. Pour ce faire ; chaque candidat devrait obtenir 1% de 50% de l'électorat local des 31 régions et des deux districts d'Abidjan et de Yamoussoukro.
Le préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro, Coulibaly Gando, a salué l’engagement de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Pour lui, cette institution fait beaucoup pour avoir une élection crédible et apaisée. Il appartient à chaque Ivoirien et à tous les habitants de la Côte d'Ivoire, surtout les acteurs politique, de poser des actes en faveur de la paix. Il a exhorté les uns et les autres à la préservation de la cohésion sociale et de la paix pendant et après la prochaine élection présidentielle d'octobre 2025.
Kouamé Wa