Bouaké : 650 jeunes font leur entrée dans les deux centres de service civique
Le centre de service civique Tuo Fozié et celui de Bouaké 1 ont ouvert leurs portes à 650 jeunes, notamment 500 garçons pour le premier et 150 filles pour le second. La cérémonie officielle de rentrée a eu lieu le lundi 7 avril 2025, au centre '' Tuo Fozié '', situé au quartier Oliénou. C'était en présence du préfet de la région de Gbêkê, Tuo Fozié, qui a assuré le parrainage, des autorités et des parents. A l'occasion, le directeur général de l'Office du service civique national (OSCN), Amara Coulibaly, a fait savoir que ces pensionnaires seront soumis au programme du service civique d'action pour le développement (SCAD) sur une période de 6 mois, en vue de leur épanouissement. " Il s'agit d'un dispositif qui a pour vocation de contribuer à l'épanouissement de ces jeunes pour en faire des citoyens qui sont conscients, certes, de leurs droits, mais surtout des jeunes qui sont conscients de leurs obligations, de leurs devoirs vis-à-vis de la communauté et surtout des jeunes qui sont prêts à participer au développement de la Côte d'Ivoire. Dans nos centres, ils vont passer six mois en mode internat qui seront subdivisés en deux phases à savoir la resocialisation et la phase de la mise en capacité professionnelle", a-t-il expliqué.
Il a indiqué qu'à travers ce programme, le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique entend donner une seconde chance de réussite sociale et professionnelle à ces jeunes issus d'horizons divers. "Ces jeunes sont ici pour diverses raisons. Ils sont sortis pour certains du système scolaire pour des difficultés financières, des problèmes de comportement et autres. Il y en a également qui, malheureusement, n'ont pas eu la chance d'aller à l'école. Donc ils sont analphabètes. Le dispositif du service d'éducation pour le développement, se veut un dispositif d'inclusion sociale. Il y a beaucoup de structures à travers le pays qui s'occupent de jeunes qui ont des diplômes, qui sont dans des situations plus ou moins confortables. L'État s'est dit qu'il y a une frange de la jeunesse qu'il ne faudra pas laisser de côté. Il y a une frange de la jeunesse qu'il ne faut pas laisser en marge. Justement parce que si on laisse cette frange-là, elle est à risque de çç, elle est à risque de se retrouver de l'autre côté de la barrière. Donc il faut faire en sorte que ces jeunes puissent bénéficier d'un dispositif. Et donc l'État a mis en place le service d'action pour le développement", a souligné le directeur général de l'OSCN. Pour sa part, Tuo Fozié, a exhorté les 650 pensionnaires à s'approprier cette opportunité que l'État leur donne afin de faciliter leur insertion socioprofessionnelle.
Coulibaly Souleymane, correspondant
