Béoumi : Sidi Touré met en place un fonds destiné à financer des projets de jeunes
Sidi Touré est déterminé à améliorer les conditions de vie des populations de Béoumi, notamment des jeunes et des femmes. A cet effet, depuis le mois d'octobre dernier, il a mis en place un fonds de soutien pour le financement de leurs projets dénommé FA.STT. Après la soumission d'une trentaine de candidatures, les premiers bénéficiaires ont reçu leurs chèques, le samedi 8 novembre 2025, lors d'une rencontre organisée par le ministre avec les jeunes au siège RHDP de Béoumi. Ainsi, pour cette première vague, quatre projets ont été financés pour un montant global de 2 millions. À l'occasion, Sidi Touré a expliqué les motivations de la mise en place de ces fonds. « Le Président de la République Alassane Ouattara l'a toujours signifié. Nous devons toujours apporter notre concours à toutes les franges de la population, et donc les jeunes bénéficient aujourd'hui d'un soutien dans le cadre du financement de leurs différents projets. Il est de notre devoir en tant que cadre, d'apporter un concours complémentaire à l'action de l'agence emploi jeune, et c'est ce que nous faisons. Ces fonds permettront aux jeunes de se prendre en charge, de créer ou d'intensifier leurs activités génératrices de revenus », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Dr Sondjo Justine épouse Sian, coordinatrice dudit projet, a invité les jeunes à postuler au projet, car les critères de sélection sont accessibles à tous. « Le projet est accessible à tous. Que vous sachez lire ou non, vous pouvez postuler en vous faisant aider si vous pensez que votre projet est crédible », a-t-elle encouragé. Quant aux bénéficiaires, ils ont remercié leur bienfaiteur pour la création de ce fonds. « Je suis très heureuse de bénéficier de cet accompagnement. Il me permettra de mener une activité décente et contribuer à ce que d'autres jeunes puissent bénéficier de ce projet en rentabilisant les fonds. Je vais vendre des parfums et des produits cosmétiques », a indiqué Akoumia Akissi Opportune.
AGNÈS KOUAHO, CORRESPONDANT
