Comptabilité des matières : Le document d’actions stratégiques 2022-2025 en pleine évaluation

Comptabilité des matières : Le document d’actions stratégiques 2022-2025 en pleine évaluation
Les participants vont dresser un bilan clair des trois dernières années et tracer une nouvelle trajectoire pour 2026-2028

Trois années de mise en œuvre passées au crible. Du 9 au 12 décembre 2025 se tient  à Grand-Bassam un séminaire consacré à l’évaluation du Document d’actions stratégiques de la mise en œuvre de la comptabilité des matières (DASCOM) 2022-2025 et à la validation du projet du DASCOM 2026-2028. Organisé par la Direction générale du Budget et des Finances, cet événement marque une étape clé dans la réforme de la gestion des biens publics en Côte d’Ivoire.

En effet, adopté en 2022, le DASCOM 2022-2025 a servi de boussole pour structurer la comptabilité des matières, en définissant un chronogramme clair et des actions à moyen et long termes. Trois ans après, l’heure est à l’évaluation : mesurer les acquis, identifier les progrès réalisés et relever les défis qui subsistent.

Parmi les avancées notables, la nomination des gestionnaires de patrimoine atteint 89 % pour les institutions, 84 % pour les ministères et 53 % pour les établissements publics nationaux. Ces gestionnaires ont bénéficié de formations approfondies sur les procédures et outils de gestion, renforçant ainsi la capacité de l’État à disposer d’informations fiables sur la composition et la valeur de son patrimoine.

« L’évaluation du DASCOM 2022-2025 et la validation du projet du DASCOM 2026-2028 constituent donc des étapes cruciales. Elles permettront non seulement de mesurer les acquis et les progrès réalisés mais aussi de définir une stratégie renouvelée, ambitieuse et adaptée aux défis des trois prochaines années », a indiqué Gnamien Konan Théodore, sous-directeur du contrôle de la comptabilité des matières, à l’ouverture du séminaire.

Il insisté sur la nécessité d’un document stratégique consensuel, élaboré avec la participation active de tous les acteurs impliqués. Cette démarche participative, a-t-il souligné, est essentielle pour garantir une gouvernance crédible et renforcer la confiance dans les institutions publiques.

Yves Kalou