Cybercriminalité : Les DSI, DRH et DAJ sensibilisés sur la protection des données à caractère personnel
Une rencontre aux enjeux bien importants. A l’initiative du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, les personnels des Directions des Systèmes d'Information (DSI), des Ressources Humaines (DRH) et de la Direction des Affaires Juridiques (DAJ) ont bénéficié d’un renforcement de capacité en matière de contribution dans les enquêtes sur les cybercrimes et l’application de la loi sur la protection des données à caractère personnel. Cela, afin de garantir une sécurité optimale des systèmes d'information et une protection rigoureuse des données personnelles au sein de l'Administration publique.
L’atelier qui a eu pour cadre le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, au 26è étage de l’immeuble Postel, au Plateau, le 31 octobre 2024, a été présidé par Mme Rockya Fofana, directeur de cabinet adjoint du ministre Kalil Konaté. L’organisation d’un tel atelier, a-t-elle indiqué, a tout son sens. Cela, au vu de la dépendance de bon nombre de personnes vis-à-vis des technologies numériques. Toute chose qui pose des défis réels en matière de cybersécurité.
« Chaque jour, nous assistons à une augmentation des menaces cybernétiques qui mettent en péril non seulement les systèmes d’informations, mais aussi la sécurité de nos données personnelles. C’est pourquoi nous sommes rassemblés aujourd’hui (ndlr le vendredi 31 octobre 2024), avec des experts, des responsables et des spécialistes de la cybersécurité pour discuter de ces enjeux qui nous interpellent tous », a-t-elle expliqué, ajoutant que cet atelier est aussi une plateforme d’échange.
En effet, indiquait un peu plutôt M. Konan Elie, directeur de la Cybersécurité et de la Confiance numérique, il s’agit de sensibiliser les participants sur la gestion des données à caractère personnel. « Aujourd’hui, la donnée est l’or noir. Et les cyberattaques ne font que s’accroitre. Il faut vraiment penser à protéger ces données et amener tout le monde à collaborer dans les enquêtes de cybercriminalité », a-t-il déclaré.
Le nom, l’empreinte, le numéro de téléphone et dans le futur l’iris, a indiqué M. Konan Elie, sont les données à caractère personnel. La plupart de ces données sont gérées par l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTCI).
Trois sessions ont meublé cet atelier. A savoir : l’introduction à la cybercriminalité et à la protection des données personnelles ; le cadre légal et réglementaire et la contribution aux enquêtes de cybercriminalité.
DM