Libéralisme à visage humain : Une réalité avec Alassane Ouattara

« Nul ne peut être heureux tout seul », disait Raoul Follereau, il y a des décennies. Président de la Côte d’Ivoire depuis 2011, Alassane Ouattara fait de cette citation son crédo. Il travaille donc de jour et de nuit à rendre ses concitoyens heureux en partageant les richesses du pays dans le social. Et en donnant surtout un visage humain à son libéralisme comme l’a démontré, le 5 mars dernier, Maurice Kouakou Bandaman, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, à l’occasion du panel du RHDP sur les 14 ans de gouvernance du Président Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat a pris à défaut ceux qui crient à longueur de journée : « on ne mange pas goudron » et qui sont plutôt adeptes du gain facile. Pour eux, il faut distribuer l’argent à tour de bras, même aux désœuvrés comme ce fut le cas avec la refondation et ses jeunes patriotes. Ces derniers étaient entretenus par l’argent du contribuable pourvu qu’ils animent à longueur de journée les agoras et parlements.
Le Président Ouattara a lui décidé d’investir dans les routes et autres infrastructures. « Il a été dit dans ce pays qu’on ne mangeait pas les routes. Or sans les routes, on ne peut pas manger », a justifié Maurice Bandaman. Qui ajoute que la banane, le manioc, l’igname, le maïs, le riz, le gombo et le piment ne marchent pas depuis les champs, même pas les agoutis et autres têtes de singes appelées « ndotré » ne sortent pas de la brousse pour venir s’étaler sur les tables ou entrer dans les marmites pour se laisser manger gratis ! Pour lui, il faut emprunter les routes pour se procurer ces aliments. De cela, les économistes ont pu dire : « La route précède le développement.
La route, souligne-t-il, est donc une des premières sources de libération de l’homme et le vecteur premier d’une politique sociale à visage humain. A la route, il faut ajouter l’énergie ; à l’énergie, il faut ajouter l’eau ; à l’eau, il faut ajouter l’école, l’éducation, à l’éducation, il faut ajouter la santé, à la santé, il faut ajouter l’habitat, à l’habitat, il faut ajouter la sécurité, à la sécurité il faut ajouter le loisir, par la détente, le sport, la culture, toutes choses qui donnent à l’homme le sentiment de plénitude, en un mot de bonheur, a engrené l’ancien ministre de la Culture et de la Francophonie.
Le libéralisme à visage humain du Président de la République, c’est le maillage du pays en réseau électrique, en adduction d’eau, en construction d’écoles, de collèges, de lycées, d’universités, de maternités, de centres de santé, de Chr et de Chu. C’est aussi, a-t-il développé, les appuis aux initiatives des femmes engagées par la Première Dame, appuyées par l’Etat et qui a permis à plusieurs centaines de milliers de femmes de sortir de la précarité, de la pauvreté et d’accéder à l’autonomisation ?
« Et que dire des filets sociaux qui produisent des miracles par l’ingéniosité des bénéficiaires qui transforment 30.000 FCFA en millions de francs CFA ? », a-t-il interrogé. Pour lui, malgré une pauvreté persistance en raison d’une croissance démographique forte, des afflux d’immigrés des pays frères en crise, malgré un chômage des jeunes encore persistant en raison d’une inadéquation entre la formation et l’emploi, la raréfaction des postes dans l’administration publique comme privée, une richesse constante se créée par une croissance économique continue et régulière. C’est aussi cela, le libéralisme à visage humain d’Alassane Ouattara. Lui qui a permis à son pays de se remettre sur les rails en 10 ans après deux décennies de crise, là où d’après les experts, et des expériences à travers l’Histoire le prouvent, quand un pays a connu 20 ans de crise et de récession, il lui faut 40 à 50 ans de production régulière et constante de richesse, une croissance continue pour absorber le gap, et parvenir à un meilleur équilibre de répartition des richesses pour sortir de la pauvreté totale.
Thiery Latt