Méagui : Le commissaire Oumar Pégnan sensibilise les jeunes pour une présidentielle apaisée
Le commissaire de police, commissaire de première classe de Méagui, Oumar Kouakou Siaka Pegnan, a initié récemment, une campagne de sensibilisation pour des élections apaisées. Accompagné de ses collaborateurs, le chef du commissariat a échangé avec les musulmans et chrétiens dans les mosquées et églises sur l'importance de la tolérance, du pardon et du respect mutuel. Face à la presse, mercredi 26 mars 2025 à Méagui, en marge de la Nuit du Destin, le commissaire a dressé un bilan positif, après avoir parcouru 11 églises et 4 mosquées. « La paix est notre bien le plus précieux, et elle repose sur l'engagement de chacun à privilégier le dialogue et la fraternité. Ce n’est pas parce que nous appartenons à des religions ou des ethnies différentes que nous devons nous opposer. Nous devons apprendre à pardonner pour éviter de revivre les événements douloureux de 2010. L’objectif, c’est d’éviter de tomber dans le syndrome des années 90, 2000, 2010 et 2020. Parce que les élections en Côte d'Ivoire riment avec inquiétudes. Pour ceux qui ont vécu ces moments difficiles, il est important que chacun de nous prenne ses responsabilités pour monter au créneau et dire plus jamais ça ", a déclaré le commissaire Oumar Pégnan, exhortant les populations à adopter un comportement pacifique.
L’officier de police a insisté sur la nécessité de traduire ces principes en actes concrets au quotidien. « La cohésion sociale repose sur des valeurs de tolérance et de respect que chacun doit s’approprier », a-t-il affirmé. Une initiative d’ailleurs saluée par les responsables religieux et les fidèles musulmans qui ont réaffirmé leur volonté de contribuer au maintien de la stabilité à Méagui.
Cette initiative s’inscrit dans la mission préventive sur instruction hiérarchie policière de San-Pedro avec à sa tête le préfet de police, Touré N’Datieu Bertin. Laquelle mission préventive permanente sur la paix et la cohésion sociale auprès des populations, suivra son cours à la rencontre également des communautés ethniques et bien d’autres couches socio-professionnelles jusqu'au soir de l’élection du 25 octobre 2025.
JEAN-LOUIS BLÉ CORRESPONDANT
