Ministère du Patrimoine, du Portefeuille de l’Etat et des Entreprises publiques : Moussa Sanogo fait voter un budget de 44,3 milliards FCFA
Le budget du ministère du Patrimoine, du Portefeuille de l’Etat et des Entreprises publiques, pour l’année 2025, s’élève à 44,3 milliards FCFA. Il a été voté à l’unanimité, ce mardi 19 novembre, par les députés membres de la Commission des Affaires Economiques et Financières (CAEF) de l’Assemblée nationale. Présentant les grandes lignes de ce budget, le ministre Moussa Sanogo a indiqué que ces ressources permettront de mener des actions sur les principaux axes d’intervention du ministère. Ainsi, pour la gestion 2025, la priorité sera accordée à la poursuivre l’opération de recensement, dont la première phase concerne les deux districts autonomes, les 12 chefs-lieux de district et les villes de plus de 200 000 habitants. Il s’agira également d’immatriculer les biens immobiliers de l’État, de programmer financièrement les ressources pour l’entretien et la maintenance du patrimoine immobilier, et d’exécuter un programme de construction de nouveaux bâtiments à usage de bureau. Concernant le portefeuille de l’État, un accent sera mis sur la réforme des modèles économiques des entreprises et l’amélioration du suivi des recommandations des audits. « Des rencontres sont organisées avec chaque société d’État pour examiner les difficultés rencontrées et envisager des solutions en révisant les modèles économiques », a fait savoir le ministre. Sur la question des missions d’audit en 2023 dont l’objectif est d’améliorer la gouvernance des entités concernées, Moussa Sanogo a révélé qu’elles ont concerné 12 entreprises. En termes de bilan, le ministre a salué un accroissement du résultat net des entreprises publiques entre 2018 et 2023, passant de 33,5 à 257,5 milliards FCFA. Les déficits ont baissé de 31,3 milliards FCFA entre 2021 et 2023, quand les dividendes versés à l’Etat ont connu une hausse de 166% entre 2018 et 2023, passant de 26,2 à 69,8 milliards FCFA. Concernant la gestion des EPN, les problématiques incluent la mobilisation des ressources propres par les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), fixée à 60 % des ressources nécessaires contre 5 % mobilisés actuellement. Il y a aussi la capacité d’absorption des budgets d’investissement des EPN.
Sogona Sidibé