CAMPAGNE COTON 2024-2025 : Des acteurs clés de la filière renforcent leurs capacités

CAMPAGNE COTON 2024-2025 : Des acteurs clés de la filière renforcent leurs capacités
Les télépilotes ont reçu une formation sur l'utilisation de drones agricoles de dernière génération

Un levier essentiel pour le développement de la filière cotonnière.  Du 22 juillet au 2 août 2024 dans le bassin cotonnier ivoirien, des acteurs clés de la filière que sont les formateurs des comités villageois de lutte contre les mouches tsé-tsé (CVL), les télépilotes de drones agricoles et le personnel de production de semences des sociétés cotonnières et de INTERCOTON ont renforcé leurs capacités.

 

Cette série de formations organisées par INTERCOTON dans le cadre du projet Résilience des systèmes cotonniers du Nord de la Côte d'Ivoire (RESCO) a touché près de 1 000 personnes.

 

Au cours de leur session, les formateurs des CVL ont appris à mieux protéger le bétail contre les glossines, responsables de la trypanosomose animale africaine (TAA). A l’occasion, une étude entomologique et parasitaire a été actualisée en collaboration avec la Direction des services vétérinaires (DSV) du ministère des Ressources animales et halieutiques. Ce qui a permis de sélectionner 500 villages où les taux d'infestation sont les plus élevés. Pour lutter contre ces nuisibles, 30 000 pièges de type « Vavoua » seront distribués aux CVL.

En parallèle, la formation des télépilotes sur l'utilisation de drones agricoles de dernière génération était un autre axe majeur du projet. Ces drones, intégrant des technologies de pointe, sont destinés à améliorer l’efficacité et la précision des traitements agricoles, augmentant ainsi la productivité des champs de coton.

Sur le plan des semences et de la recherche, la campagne 2024-2025 est marquée par la multiplication des variétés CI 123 et CI 128 par trois sociétés prestataires pour produire des semences de génération R1 et R2. La Cellule Semences et Recherche de INTERCOTON supervise l’ensemble du processus, en collaboration avec le Centre national de recherches agronomiques (CNRA), qui apporte son appui technique.

À la fin des sessions de formation, tous les participants, dont un grand nombre de femmes, ont exprimé leur satisfaction.

 

Yves Kalou