Ouattara travaille pour vous - Projet AVIC (Appui à la valorisation du capital humain) : La formation et l’insertion de la jeunesse en Côte d'Ivoire, une priorité nationale sous l'impulsion du président Ouattara !
L’avenir d’un pays repose incontestablement sur sa jeunesse. En Côte d’Ivoire, cette réalité est bien comprise et intégrée dans les politiques publiques mises en place par le gouvernement. Sous la houlette du Président Alassane Ouattara, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes constituent un axe stratégique du développement national. Une jeunesse compétente et bien formée représente la clé de voûte d’un pays en quête d’industrialisation et de croissance soutenue. Dans cette perspective, plusieurs programmes ont été initiés afin d'accompagner les jeunes dans leur insertion socio-professionnelle, et parmi eux, le projet AVIC (Appui à la valorisation du capital humain) occupe une place centrale. Ce programme ambitieux vise à renforcer les compétences techniques et professionnelles des jeunes, en les dotant des outils nécessaires pour intégrer le marché du travail de manière durable.
Le projet AVIC, une manette stratégique pour l’emploi des jeunes
Le CeFA BPT a ouvert ses portes avec ses premiers pensionnaires (Ph DR)
Le Centre de formation par apprentissage aux métiers du bâtiment (CeFA BTP), inauguré le 12 juin 2025 à Yopougon, par le Premier Ministre Robert Beugré Mambé, incarne parfaitement cette politique de formation et d’insertion professionnelle. Ce centre, le premier du genre en Côte d’Ivoire, a été conçu pour accueillir 1 000 jeunes, âgés de 16 à 40 ans, avec un niveau scolaire minimum de CM2. Ils y seront formés gratuitement dans dix métiers spécialisés du bâtiment. Le choix du secteur du BTP n’est pas anodin. Ce domaine nécessite une main-d’œuvre conséquente et qualifiée, capable de répondre aux exigences d’un marché en constante évolution. En offrant aux jeunes une formation adéquate dans les métiers du bâtiment, l’État ivoirien contribue à réduire le chômage et à renforcer l’économie locale par une meilleure répartition des compétences. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme "L'école de la deuxième chance" (2C), qui vise à donner aux jeunes sans qualification une opportunité de reconversion et d’intégration professionnelle.
Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, et le ministre N’Guessan Koffi, admirant une table de formation du lycée technique et professionnel d’Ebimpé lors d’une visite en août 2024 (Ph Dr)
C’est à ce titre que le projet AVIC représente un programme phare dans la politique de formation et d’insertion professionnelle du gouvernement. Il entre dans la stratégie du gouvernement ivoirien qui vise à assurer la couverture du territoire national en établissements de formation professionnelle. Conçu comme un plan d’investissement à long terme, il prévoit d’ici 2040 la construction de 154 établissements publics de formation professionnelle qui seront répartis sur l’ensemble du territoire, afin de permettre à tous les jeunes, quels que soient leurs lieux de résidence, de bénéficier de formations adaptées aux réalités économiques locales.
Une orientation stratégique vers les secteurs porteurs
Le programme AVIC accorde une priorité aux secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, qui reste un pilier fondamental de l’économie ivoirienne, le BTP, en raison de son fort potentiel de création d’emplois, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), moteur du progrès numérique, et les énergies renouvelables, un domaine en plein essor. Ces choix stratégiques témoignent de la volonté du gouvernement d'adapter la formation professionnelle aux besoins du marché, afin d’optimiser l’employabilité des jeunes.
Avec un financement global à hauteur de 146,56 milliards FCFA, l’Etat ivoirien ne mène pas ce projet seul. La République populaire de Chine y contribue à hauteur de 85% et 15% par l’État de Côte d’Ivoire. Cette coopération internationale illustre la solidité des relations diplomatiques et l’engagement du pays à investir dans l’avenir de sa jeunesse. La première phase du programme AVIC comprend la construction 17 lycées professionnels dont les 7 premiers qui ont vu le jour à Ebimpé (Anyama), Yamoussoukro, Diabo, Dabakala, Kong, Korhogo et Gbéléban, sont équipés avec des technologies de pointe. Ces infrastructures – placées sous la tutelle du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage – ouvriront à la rentrée scolaire 2025-2026. Environ 1 200 élèves sont attendus dans ces établissements pour le top départ.
Une décentralisation intelligente des unités de formation
Afin de maximiser l’impact de ces nouvelles infrastructures, le gouvernement ivoirien mise sur une décentralisation efficace des établissements. Chaque centre de formation est implanté en fonction des spécificités économiques régionales, garantissant ainsi une répartition équilibrée des compétences et une meilleure intégration des jeunes dans le tissu économique local.
Avec une première phase bien engagée, le programme AVIC dotera la Côte d’Ivoire, à terme de 154 établissements avec une capacité d’accueil de 5 600 places pour les 7 premiers établissements dont 2 000 places à Ebimpé, 1 000 à Korhogo, 1 000 à Diabo, 500 à Yamoussoukro, 500 à Kong, 300 à Dabakala, et 300 à Gbéléban. En plus de révolutionner l’enseignement technique et la formation professionnelle, le projet ambitionne de faire passer de 5% à 15% la part de l’enseignement technique et professionnel dans les effectifs du secondaire général à l’horizon 2030. Cette expansion vise à accroître l’offre de formation, à renforcer la spécialisation des centres pour mieux répondre aux besoins économiques régionaux et à adapter les formations aux nouvelles opportunités industrielles du pays.
Le ministre N’Guessan Koffi visitant le lycée professionnel multisectoriel de Diabo en février 2025 (Ph Dr)
Mieux, en prélude à l'ouverture des premiers établissements du projet AVIC, 16 gestionnaires d'établissements ont séjourné en Chine, 14 mars au 12 avril 2025, à l'Institut technique et professionnel de l'Industrie légère de Tianjin, pour renforcer leurs capacités en matière de gouvernance. Toujours dans ce même cadre, en 2023 et 2024, 182 formateurs et encadreurs pédagogiques ont bénéficié d'une formation de quatre mois en Chine. L’objectif final reste d’offrir aux jeunes des formations de qualité, leur permettant d’accéder à des emplois durables et bien rémunérés.
Une jeunesse autonome, moteur du développement national
L’engagement du président Alassane Ouattara en faveur de la formation et de l’insertion professionnelle de la jeunesse s’inscrit dans une vision globale et cohérente du développement national. L’idée centrale est simple : une jeunesse bien formée représente un atout majeur pour la croissance et la stabilité économique du pays. En investissant dans des infrastructures modernes, en diversifiant les filières de formation et en s’assurant que les jeunes disposent des compétences nécessaires pour réussir dans le monde professionnel, la Côte d’Ivoire se positionne comme un modèle de développement inclusif et durable.
Une vue des installations du lycée professionnel de Kong, dans la région du Tchologo (Ph Dr)
Les actions mises en place pour renforcer l’insertion professionnelle de la jeunesse témoignent d’une volonté affirmée de bâtir une génération autonome, capable de porter l’essor du pays. Grâce à des projets comme AVIC, la Côte d’Ivoire offre à ses jeunes une voie prometteuse, où la formation devient un instrument puissant d’émancipation sociale et économique. Avec des initiatives structurantes comme le projet AVIC, la Côte d’Ivoire affiche une ambition claire : faire de sa jeunesse un moteur du développement. Grâce à une vision politique audacieuse et pragmatique, le pays trace un chemin solide pour ses jeunes, avec des perspectives inédites et des opportunités réelles de réussite.
OUATTARA Gaoussou
Le projet en chiffres
Infrastructures
- Construction de 154 établissements (dont 54 lycées professionnels et 100 centres de formation) d'ici 2040.
- Couverture nationale, avec priorité aux zones rurales et périurbaines.
Adéquation formation-emploi :
- Orientation vers les filières prioritaires : agriculture (30%), BTP (25%), NTIC (20%), énergies renouvelables (25%).
Coût global et financement
146,56 milliards FCFA dont :
-85% de la République populaire
-15% de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Filières : 15 spécialités adaptées aux besoins économiques locaux
- Mécanique générale, électrique et électronique
- Maintenance de véhicules et engins
- Chaudronnerie-soudure
- Froid et climatisation
- Conducteur d'engins de travaux publics
- Transformation agroalimentaire
- Agriculture, élevage, et mécanique agricole
- Bâtiment et travaux publics
- Véhicules à énergie nouvelle (électriques)
Capacité d’accueil et formation
Les 7 premiers établissements offrent une capacité totale de 5 600 places dont :
- Lycée professionnel de Dabakala (300 places) : Agriculture, élevage, machinistes Agricoles, mécanique
-Lycée professionnel multisectoriel Diabo (1000 places, 250 internes) : Mécanique générale, chaudronnerie soudure, maintenance mécanique agricole, élevage, mécanique moto, bâtiment et travaux publics, transformation et contrôle qualité en industrie agro-alimentaire
- Le Lycée technique et professionnel d’Ebimpé (2000 places) : Mécanique générale, électricité d’équipement, électronique, maintenance de véhicules et engins, chaudronnerie et soudure, imprimerie, réfrigération et conditionnement de l’air, conducteurs d’engins de travaux publics, transformation et contrôle qualité en industrie agro-alimentaire
- Lycée professionnel de Gbéléban (300 places) : Electromécanique, électronique, élevage moderne, machinisme agricole, agriculture moderne
-Lycée professionnel de Kong (500 places, 125 internes) : Transformation et contrôle qualité en industrie agro-alimentaire, machinistes agricoles, réfrigération, conditionnement de l’air
- Le Lycée technique et professionnel de Korhogo (1000 places) : Electricité d’équipement, électronique, maintenance véhicules et engins, chaudronnerie soudure, maintenance mécanique agricole, mécanique auto, bâtiment et travaux publics, transformation, contrôle qualité en industrie agro-alimentaire
-Lycée professionnel de Yamoussoukro (500 places, 400 internes) : Electricité d'équipement, électronique, maintenance véhicules et engins, réfrigération et conditionnement de l'air
