Présidentielle 2025 : Les trois grandes leçons d’un scrutin démocratique, transparent et apaisé !
Dieu soit loué ! L’Armageddon n’a pas eu lieu. En dépit des appels à l’insurrection et de l’attisement de la haine tribale et de la xénophobie à travers une kyrielle de fake news et de prophéties ahurissantes, la Côte d’Ivoire ne s’est pas écroulée le samedi 25 octobre 2025. Ce jour-là, conformément à la Constitution, s’est tenue l’élection présidentielle, malgré le climat ambiant de psychose créé par les ingénieurs du chaos issus principalement de l’opposition radicale, incarnée par les deux alliés du Front commun: le Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI).
Ainsi, les électeurs ivoiriens - ceux désireux d’accomplir leur devoir civique et rassurés par le dispositif sécuritaire mis en place par les autorités ivoiriennes - se sont rendus aux urnes pour voter le candidat de leur choix. Dans le calme et la discipline. Comme en témoignent les longues files d’attente aperçues sur quelques lieux de vote. Certes, il y a eu quelques incidents dans certaines localités, où le matériel électoral a été vandalisé, notamment dans les départements de Saïoua, Lakota, etc., et des citoyens ivoiriens ont été empêchés de voter; ce qui est une violation flagrante de leur droit de vote. Mais, ils restent infimes et n’entament aucunement la crédibilité du scrutin qui s’est globalement déroulé dans la quiétude. Un peu partout dans le pays. Avec au finish, un taux de participation de 50,10% avec 4 292 474 votants. Ce qui est très appréciable, vu le contexte de peur entretenu par ces opposants du Front commun. En somme, il a été apaisé et également, démocratique, transparent comme l’ont si bien relevé les observateurs.
Le refus de la violence et la grande responsabilité du peuple ivoirien
Le plébiscite total d’un infatigable bâtisseur qui a hissé le pays à un niveau de développement appréciable
Justement, c’est ce que leur offre le Président Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême en 2011, après sa victoire au second tour de la présidentielle de 2010 avec 53,9% des suffrages et, malheureusement, une crise post-électorale ayant fait officiellement 3000 morts. Alors qu’il ne s’attendait pas à cet épisode douloureux, Alassane Ouattara hérite donc d’un pays complètement en lambeaux: une administration totalement déglinguée, un système de sécurité quasiment à la rue, une économie en jachère...Bref, tout est à refaire. Quatorze ans plus tard, la remontée est spectaculaire, voire exceptionnelle. En si peu de temps, la Côte d’Ivoire retrouve son lustre d’antan - de l’époque d’Houphouët-Boigny- avec un développement impressionnant, porté par une économie florissante, une administration performante, un indice de sécurité digne des standards des pays les plus sûrs du monde, une kyrielle d’infrastructures majeures: routes, ponts, autoroutes, centres de santé, barrages, accès à l’électricité, adduction en eau potable, écoles, universités, etc. Sans oublier des mesures sociales inédites (revalorisation du Smig par deux fois de 36 607 à 60 000 puis de 60 000 à 75 000 FCFA, déblocage des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, couverture maladie universelle, filets sociaux productifs).
En si peu de temps, la Côte d’Ivoire est devenue la 3ème économie de l’Afrique francophone, derrière l’Algérie et le Maroc, et la 2ème puissance économique de l’Afrique de l’ouest, après le mastodonte Nigeria... C’est sans doute ce bilan, très probant, qui vaut à Alassane Ouattara, le plébiscite des Ivoiriens à cette échéance électorale. Sa victoire éclatante, et aussi écrasante, avec 89,77% des voix est la preuve évidente qu’il a conquis grandement le cœur des Ivoiriens avec sa gouvernance et, assurément, ses réalisations. Indéniablement, il récolte, sans coup férir, les fruits de ses efforts innombrables pour améliorer le quotidien de ses compatriotes où qu’ils vivent sur le territoire national. En homme d’Etat, Alassane Ouattara a investi, dans toutes les régions du pays; mû par une ambition noble: améliorer le quotidien de ses concitoyens. Ce score est donc la récompense de tous ces efforts consentis par le porte-étendard du RHDP, d’autant qu’il a gagné - ce qui est assez rare pour être souligné - dans toutes les circonscriptions électorales. C’est indubitablement la deuxième leçon forte à retenir de ce scrutin présidentiel.
Le temps des regrets pour une opposition radicale qui doit maintenant faire face à la justice
Y. Sangaré
