État responsable

État responsable

« La paix est la seule bataille qui vaille la peine d’être menée », disait Albert Camus. Cette pensée forte nous rappelle que la paix est essentielle à la vie d’une Nation. Elle doit toujours passer avant tout. Car sans paix, rien ne tient. Ni développement, ni vie tranquille. C’est pourquoi, dans un État digne de ce nom, sa préservation est une priorité absolue. Un État responsable se reconnaît à sa capacité à protéger ses citoyens et à garantir leur sécurité. Cela passe par des forces de sécurité solides, police, gendarmerie et armée capables de prévenir les violences, les crimes et les menaces. 

Il veille aussi à l’ordre public, à la paix sociale, à la gestion des conflits et au respect des lois. Il protège les infrastructures, sécurise les lieux publics, les transports, les biens privés. En somme, il crée un environnement serein pour tous.

Depuis 2011, la Côte d’Ivoire, sous la conduite du Président Alassane Ouattara, incarne cette vision. Héritant d’un pays marqué par plus de dix ans de crise, il a fait de la sécurité une priorité, convaincu que sans elle, la paix serait impossible.

Grâce à la loi de programmation militaire, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été modernisées, mieux équipées, mieux formées. Aujourd’hui, notre armée est l’une des plus structurées du continent. Le défilé du 7 août, chaque année, en est la preuve : des forces de défense et de sécurité performantes, professionnelles, au service de la Nation.

Le Président Alassane Ouattara ne laisse rien au hasard lorsqu’il s’agit de protéger la Côte d’Ivoire contre les aventuriers et autres semeurs de troubles. Sa gouvernance repose sur une vigilance constante, une anticipation rigoureuse et une capacité à agir vite et efficacement. Rien n’échappe à son regard, et surtout pas ce qui pourrait compromettre la paix et la stabilité du pays.

Comme le dit avec humour le prédicateur Gédéon de la Tchetchouvah : « Le régime actuel ne se contente pas de voir le dos du nageur. Il le suit depuis l’achat du maillot de bain. » Une image forte qui illustre bien la posture du chef de l’État : celle d’un homme qui veille, qui anticipe, qui contrôle. Car dans un État responsable, la liberté ne signifie pas l’absence de règles. Elle s’accompagne de mécanismes de surveillance et de protection aux frontières, sur les routes, dans les espaces publics, et même sur les réseaux sociaux.

Cette rigueur contraste avec l’amateurisme du passé. Rappelons que les anciens tenants du pouvoir, ceux de la refondation, se contentaient de « voir le dos du nageur », selon leur propre expression. Une posture passive, qui les a conduits à être surpris par des manœuvres de déstabilisation, jusqu’à plonger le pays dans une crise politico-militaire aux conséquences dramatiques.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est sous haute protection. Les services de sécurité sont mieux formés, mieux équipés, et surtout mieux coordonnés. Les menaces sont détectées en amont, les réseaux hostiles sont neutralisés, et les tentatives de sabotage sont étouffées avant même d’émerger. Cette stratégie proactive a permis de restaurer la confiance, de rassurer les investisseurs, et de garantir aux citoyens un cadre de vie paisible.

Le Président Ouattara incarne cette nouvelle doctrine sécuritaire : celle d’un État fort, lucide et prévoyant. Un État qui ne se laisse pas surprendre. Un État qui protège, qui prévient, qui agit. Et c’est cette posture qui fait aujourd’hui de la Côte d’Ivoire un modèle de stabilité dans une région en proie aux turbulences.

Penser comme certains cadres de l’opposition politique qui allument le feu, appellent à la violence, que l’on peut troubler la paix en se cachant en Côte d’Ivoire, même dans le trou de rat le plus profond, relève de la naïveté. Ce temps est révolu. Fini le désordre d’hier, où tout était permis sans conséquence.

Aujourd’hui, grâce au Président Ouattara, la Côte d’Ivoire est sécurisée. Les Ivoiriens vivent enfin en paix. Ce tournant historique met fin aux années de laxisme qui ont mis en danger la vie des citoyens. Dans son discours du 29 juillet, le Président a annoncé sa volonté de briguer un nouveau mandat pour continuer à garantir cette sécurité. Une décision légitime, surtout face aux menaces qui pèsent sur nos frontières nord et frappent durement les pays du Sahel. «  Je suis candidat parce que notre pays fait face à des défis sécuritaire, économique et monétaire sans précédent, dont la gestion exige de l’expérience. En effet, la menace terroriste grandit dans la sous-région et les incertitudes économiques au niveau international constituent un risque pour notre pays. C’est une réalité que personne ne peut nier. C’est une réalité que je ne peux ignorer. Je suis candidat parce que je veux que notre chère Côte d’Ivoire continue de demeurer un pays prospère, en paix et en sécurité », avait indiqué le chef de l’Etat.

Depuis quelques années, les services de sécurité et de renseignement déjouent discrètement complots, attentats et attaques terroristes. Cette vigilance accrue rassure les investisseurs, mobilise les populations, et permet au pays d’avancer vers le développement. Les progrès sont là, visibles. Et tout cela, nous le devons à un climat de sécurité.

Voilà ce qu’est un État responsable. Un État qui protège, qui anticipe, qui agit. Qui ne dort pratiquement pas.

 

Charles SANGA