CQM 2025 : 32 métiers en lice pour la certification

CQM 2025 : 32 métiers en lice pour la certification
L'Etat offre aux artisans la reconnaissance qu'ils méritent

La première session de l’examen du Certificat de qualification aux métiers (CQM) est lancée. Les artisans ont jusqu’au 31 juillet 2025   pour s’inscrire. L’artisanat ivoirien franchit une nouvelle étape dans la reconnaissance des compétences issues de l’apprentissage traditionnel et informel. Trente-deux métiers ont été retenus pour la première session du CQM, organisée par le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, en partenariat avec le ministère du Commerce et de l’Industrie et la Chambre nationale des Métiers de Côte d’Ivoire. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au jeudi 31 juillet 2025 à 17h30, exclusivement sur la plateforme officielle : www.examenscqm.ci. Parmi les métiers concernés figurent ceux de blanchisseurs, boulangers, brodeurs, cameramen, carreleurs, carrossiers, couturiers homme et dame, esthéticiens, électroniciens, plombiers, tapissiers, vulcanisateurs, réparateurs et mécaniciens de cycles et cyclomoteurs, réparateurs et mécaniciens de véhicules, électriciens bâtiment, charpentiers, restaurateurs/cuisiniers, spécialistes en froid et climatisation, menuisiers en aluminium, menuisiers métalliques, soudeurs, fabricants de produits à base de noix de karité. Des professions souvent apprises sur le tas, mais qui méritent désormais un cadre officiel de validation des acquis.

Une fois les inscriptions closes, les examens se dérouleront du 4 au 9 août, avec deux épreuves au programme : un entretien professionnel (oral) et une mise en situation professionnelle (pratique). Les candidats seront regroupés par grands pôles de métiers : mines et carrières, construction et bâtiment, mécanique et électrotechnique, bois et ameublement, agroalimentaire, textile, artisanat d’art, hygiène et soins corporels, audiovisuel et communication. Notons que l’apprenti ou l’artisan peut désormais se présenter librement à l’examen, sans la caution préalable d’un maître d’apprentissage. Une avancée significative pour l’autonomie et la reconnaissance des compétences de terrain.

 

Rahoul Sainfort avec Sercom