Evènements de Yopougon : Lida Kouassi et Boubakar Koné sous mandat de dépôt

On en sait un peu plus sur les évènements survenus dans la nuit du 1er au 2 août dernier. Dans un communiqué, le procureur de la République a informé qu’au cours des différentes auditions, suite aux interpellations des nommés Kouamé Oi Kouamé Josué Alias « Général Frazaho », Zoh Inza Alias «Zoulou », Gnegbré Kado Jean Claude Alias « Jaguar », Zaholy Pascale, Fofana Souleymane Alias « Solo », Gnegbré Gbadjale Jean Alain, Gnegbré Ouaga Ange Deshor Alias « Gbe-Susteme », Kuise Elphège Fréjus Alias « Kirikou » et Brou Adom Jean-Louis, ceux-ci ont cité Lida Kouassi Moïse , ancien ministre de la Défense, et Koné Boubaka, ambassadeur à la retraite, comme les instigateurs de ces violences.
Selon le communiqué, les auditions ont aussi révélé que l'objectif était de provoquer une situation de terreur ou d'intimider la population après l'annonce de la candidature du Président de la République Alassane Ouattara à l'élection présidentielle d'octobre 2025. Le mode opératoire consistait ainsi à incendier des bus, des stations d'essence, le siège de la Commission électorale locale (CEl) de Yopougon Niangon et les locaux de la mairie annexe de Yopougon Niangon à gauche.
« Déférés ce lundi 11 août 2025 à la Section Antiterroriste du Tribunal d'Abidjan, une information judiciaire, avec mandat de dépôt, a été ouverte contre les susnommés pour les faits d'acte terroriste, complot contre l'autorité de l'Etat, participation à un mouvement insurrectionnel, dégradation volontaire de véhicule et incendie volontaire de véhicule appartenant à autrui », peut-on lire dans le communiqué. Qui rappelle que ces faits sont prévus et punis par les articles 3, 8, 10 et 11 de la loi n°2024-360 du 11 juin 2024 modifiant la loi° 2015-493 du 7 juillet 2015 portant répression du terrorisme, telle que modifiée par la loi n° 2018-864 du 19 novembre 2018 ; les articles 29, 163, 176, 190 et 493 du Code pénal.
Thiery Latt