« Affaire le comité des droits de l’Homme de l’ONU exige le respect des droits de Tidjane Thiam » : La grosse manipulation des avocats du président du PDCI

« Affaire le comité des droits de l’Homme de l’ONU exige le respect des droits de Tidjane Thiam » : La grosse manipulation des avocats du président du PDCI

Le mensonge a fait long feu. Dans une déclaration faite à l’AFP, l’un des avocats de Tidjane Thiam, Mathias Chichportich, a affirmé que le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies a enjoint, hier, la Côte d’Ivoire à « prendre toutes les mesures nécessaires » pour garantir que Tidjane Thiam, président du principal parti d’opposition, « puisse exercer ses droits politiques ». Autrement, qu’il soit réinscrit sur la liste électorale afin d’être candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre prochain. Faut-il le rappeler, le président du PDCI-RDA avait, il y a quelques mois, saisi cette instance onusienne à l’effet de contester sa radiation sur la liste électorale, suite au contentieux électoral.

A la vérité, Me Chichportich et ses conseils donnent dans la manipulation de l’opinion. Car, dans une correspondance officielle en date du 29 juillet 2025, le Comité des droits de l’Homme indique clairement qu’« en référence à la règle 94 de son règlement intérieur, après avoir examiné le dossier » et « agissant par l'intermédiaire de ses rapporteurs spéciaux sur les nouvelles communications et mesures provisoires », il a décidé de ne pas accéder à la demande de mesures provisoires de l'auteur (ndlr : Tidjane Thiam). Ce qui signifie clairement qu’aucune injonction n’a été faite à l’État de Côte d’Ivoire pour réinscrire le nom de l’ancien Dg de Credit Suisse sur le listing électoral. Ce comité a juste rappelé à l’Etat ivoirien son rôle régalien de garantir à tout citoyen la liberté d’opinion et d’activité politique conformément à l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Justement, Tidjane Thiam dirige tranquillement un parti politique qui fonctionne normalement, s’exprime librement et invective même parfois ses adversaires politiques. Par ailleurs, le Comité saisit l’occasion « pour rappeler qu'aucune décision n'a été prise sur la question de la recevabilité de la communication ou sur le fond des allégations, et que l'État partie est prié de soumettre ses observations sur la communication au plus tard le 8 janvier 2026 ». A dire vrai, la procédure n’est qu’au stade embryonnaire et le Comité ne se prononcera qu’après avoir reçu et analysé les observations officielles de l’État. Et ce ne sera pas avant… l’année prochaine !  On le voit, Tidjane Thiam et ses collaborateurs ont tenté, une fois de plus, de tromper le peuple.

YS