Evolution fulgurante de la Côte d’Ivoire depuis 2011 : Ces chiffres qui consolident le bilan du régime Ouattara

Evolution fulgurante de la Côte d’Ivoire depuis 2011 : Ces chiffres qui consolident le bilan du régime Ouattara
Grâce au Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire continue de performer dans tous les domaines

Il y a des dirigeants qui parlent pour parler. Et il y a ceux qui travaillent pour relever le niveau de leur pays. Alassane Ouattara fait partie incontestablement de cette dernière catégorie de dirigeants qui travaillent. Un travail qui est visible. Car aujourd’hui, sous sa gouvernance, la Côte d’Ivoire est un pays rayonnant. Comme l’a indiqué mercredi dernier au Sofitel Hôtel Ivoire lors du panel du RHDP sur les 14 ans de gouvernance du Président Ouattara, Fausseni Dembélé (coordonnateur de la Cellule de veille stratégique), « Abidjan brille de mille feux. Le monde entier envie ce pays attractif, beau et à l'économie parmi les plus robustes du continent ». Ces propos ne sont pas des slogans creux comme on en voit souvent. Ils sont basés sur des chiffres consultables pour ceux qui le souhaitent. En témoigne l’exposé magistral de Nialé Kaba, ministre de l’Économie, du Plan et du Développement. 

Pour ceux qui l’auraient oublié, a-t-elle rappelé, de 2000 à 2011, la Côte d’Ivoire vivait une situation délétère, conséquence de la longue crise socio-politique de plus d’une décennie. Ce qui a eu pour conséquence, le recul de l’activité économique avec un taux de croissance moyen de 1,3% sur la période 2000-2010 et une récession inédite (-6,6%) en 2011. Le  taux d’investissement global  était en dessous de 15,9% sur la même période. Le taux de pauvreté qui était de 33,8% en 1998, a grimpé à 48,9% en 2008, puis à 55,4% en 2011. 

Aujourd’hui, tous ces chiffres ont été inversés grâce au travail acharné du Président de la République. Le taux d’investissement global est passé de 14,1% du PIB en 2011 à 26,2% en 2024. Entre 2010 et 2024, la capacité installée de broyage de cacao a plus que doublé, atteignant un million de tonnes avec un taux de transformation d’environ 40%. De même la transformation de la noix de cajou a atteint presque 400 000 tonnes de capacité installée pour un taux de transformation de 36% contre moins de 5% en 2010-2011. Ainsi, le pays compte 29 usines de transformation à fin 2024, générant plus de 14 000 emplois directs.  Ces efforts ont permis de réduire le taux de pauvreté.  Qui est passé de 55,4% en 2011 à 37,5% en 2021, soit une baisse de 17,9 points de pourcentage. De même, l’Indice de Développement Humain (IDH) est passé de 0,468 en 2011 à 0,550 en 2021, soit une progression d’environ 17,5%.  L’espérance de vie à la naissance est, quant à elle,  passée de 56,57 ans en 2012 à 61,94 ans en 2024.

 

Une véritable politique volontariste de développement des infrastructures socio-économiques 

La Côte d’Ivoire peut être fière de posséder aujourd’hui l’un des meilleurs réseaux routiers du continent africain. En effet, les investissements massifs ont permis de doter le  pays  de 8 500 km en 2024, contre 6 500 km en 2011. Ainsi que 400 km en 2024 de  linéaire d’autoroutes contre 162 km en 2011. Projets structurants, les 3ème, 4ème et 5ème pont d’Abidjan, la Y4, la sortie est et ouest ont renforcé la compétitivité du pays. A ces infrastructures, il faut ajouter la construction de 46 347 salles de classe de 2011 à 2024 au préscolaire et primaire, avec le recrutement de 83 897 enseignants sur la même période ; la  construction de 608 établissements secondaires publics de 2012 à 2024, contre seulement  294 en 2011. Sur la même période,  22 lycées et centres de formation professionnels ont été construits ou réhabilités. Cinq nouvelles universités dont  une virtuelle ont été construites. 

La capacité de production énergétique  du pays a plus que doublé, passant de 1391 MW en 2011, à 2 907 MW en 2023. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est devenue  un hub exportateur régional d’électricité.  La santé n’est pas en reste. A ce niveau, il faut noter la construction de 5 CHR, de 18 hôpitaux généraux et de 818 établissements sanitaires de premier contact, de trois instituts spécialisés notamment : l’Institut de médecine nucléaire d’Abidjan, l’Institut de cardiologie de Bouaké et  le Centre National d’Oncologie Médicale et de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO). Des efforts qui permettent à 80%  de la population de vivre  à moins de 5 km d’ un centre de santé  en 2024 contre  66% en 2011.  L’accès à l’électricité s’est aussi  nettement amélioré. Il est passé  entre 2011 et 2024  de 77 % à 97 % avec l’accroissement du nombre de localités électrifiées de 2 847 à 8 045. Le  taux de couverture qui était de 33,4 %  en 2011 se situe aujourd’hui à 94 %.

 

La bonne gouvernance, une réalité

Tous ces progrès ont été obtenus grâce à une saine gestion des ressources de l’Etat qui résulte de la mise en œuvre des réformes structurelles  engagées depuis 2011. Avec pour résultat, la baisse du  score CPIA  qui est passé à  3,8 en 2023, au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne qui est de 3,1. Le rapport annuel d’évaluation des politiques et des institutions nationales pour l’Afrique (CPIA, selon son acronyme anglais) est un diagnostic des pays d'Afrique subsaharienne (ASS) éligibles aux financements de l'Association internationale de développement (IDA), l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays à faible revenu en leur accordant des subventions et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations. Le rapport CPIA fournit une évaluation de la qualité des politiques et du cadre institutionnel de chaque pays en se concentrant sur les éléments que les gouvernements sont en mesure de contrôler. Les notes obtenues permettent d’évaluer si la croissance durable et la réduction de la pauvreté peuvent être favorisées par les cadres existants. Il y a aussi l’amélioration de la notation souveraine du pays par Moody’s, qui est passé à Ba3 avec une perspective positive en 2023 à Ba2 avec une perspective stable en 2024. Cette notation positionne la Côte d’Ivoire aux côtés de l’Afrique du Sud comme  deuxième qualité de crédit en Afrique subsaharienne. Il en est de même pour la  confirmation de la note souveraine de la Côte d’Ivoire à BB- avec perspective stable par l’agence de notation Fitch Rating. Preuve du  bond qualitatif en matière de lutte contre la corruption, la Côte d’Ivoire est passée de la 105ème place en 2021 à la 69ème place en 2024, sur 180 pays classés. Dans  le classement 2023 de Transparency International.

Thiery Latt