Exécution des programmes gouvernementaux : La Cour des comptes confirme une gestion budgétaire satisfaisante pour l’année 2023
Les finances publiques sont bien gérées. C'est la principale conclusion de la Cour des comptes sur l'audit de performance des programmes de l'année 2023. En effet, dans le cadre d'une séance d’information parlementaire tenue, le mardi 5 novembre, à l’Assemblée nationale, le président de la Cour des comptes, Kanvaly Diomandé, a présenté les conclusions de l’audit de performance des programmes gouvernementaux pour l’année 2023. Cet audit, qui se veut une garantie de la bonne gestion des finances publiques, a porté sur 121 programmes répartis dans 32 sections budgétaires, hors comptes spéciaux du Trésor. La Cour des comptes, institution supérieure de contrôle des finances publiques, a mené cet audit pour s’assurer que les programmes financés par l’État répondent aux objectifs fixés et qu'ils sont exécutés de manière transparente.
« La Cour des comptes, institution supérieure de contrôle garante de la bonne gestion des finances publiques, a procédé à l’audit de performance des programmes au titre de la gestion 2023 », a déclaré Diomandé Kanvaly. Cet audit de performance a consisté en une évaluation globale des rapports annuels de performance des programmes pour l’ensemble des ministères, ainsi qu’une analyse approfondie du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières.
Selon le président de la Cour des comptes, cette démarche s’inscrit dans le cadre de la loi organique N° 2014-336 du 5 juin 2014 relative aux lois de finances (LOLF), qui place l’efficacité au centre de l’action publique. La réforme budgétaire instaurée par la LOLF depuis le 1er janvier 2020 a introduit une approche programmatique dans la gestion des finances publiques, visant à associer chaque dépense à des objectifs spécifiques et à des résultats mesurables. Cela permet aux gestionnaires publics de s'engager dans une logique de performance et de transparence. « Chaque département ministériel est tenu de rendre compte de la gestion des crédits mis à sa disposition à travers la production d’un Rapport Annuel de Performance (RAP) dont la Cour des comptes est destinataire », a expliqué Diomandé Kanvaly. Cette réforme répond ainsi à une exigence de reddition des comptes et de redevabilité, visant à ce que chaque ministère soit responsable de l’utilisation des fonds publics qui lui sont attribués. Malgré quelques insuffisances relevées, la Cour des comptes a estimé que la mise en œuvre des programmes par les ministères, dans l’ensemble, a été satisfaisante. « Sous réserve des insuffisances relevées, la Cour des comptes atteste que les programmes mis en œuvre par le gouvernement, au titre de la gestion 2023, ont été globalement exécutés de manière satisfaisante », a affirmé le président de l’institution.
Rahoul Sainfort