Message à la Nation : La loi pour contrer les fauteurs de troubles

Message à la Nation : La loi pour contrer les fauteurs de troubles

“Je voudrais donner l’assurance à tous, ainsi qu’à l’ensemble de nos partenaires que l’élection sera apaisée, transparente et démocratique”. Le Président de la République Alassane Ouattara a ainsi exprimé dans son message de nouvel an à la nation l’engagement de l’État de Côte d'Ivoire à faire en sorte que l’élection présidentielle d'octobre de cette année se déroule dans une atmosphère de paix. Cependant, certains acteurs politiques ne semblent pas épouser cette vision de paix portée par le premier citoyen ivoirien. Choisissant la violence et la défiance comme armes de combat, ces derniers, avec à leur tête le président du Parti des peuples africains (PPA-CI), Laurent Gbagbo, sont déterminés à sacrifier les acquis démocratiques enregistrés par notre pays depuis 2011 sur l’autel de leurs ambitions personnelles. Ainsi, au terme de la réunion de son comité central tenue le 4 janvier dernier, le parti de l’ex-chef de l’État a demandé à tous ses organes centraux et organes de base, aux structures spécialisées de ‘’se tenir prêts pour les activités programmées de façon concertée, dès ce mois de janvier 2025, en vue d’obtenir, par la lutte, les conditions d’élections inclusives, justes, transparentes et démocratiques”. En d’autres termes, le PPA-CI invite ses militants à se mobiliser en vue d’obtenir par la force l’inscription de son président, Laurent Gbagbo, sur la liste électorale et par ricochet sa participation à l’élection présidentielle. On comprend aisément que les responsables de ce parti sont prêts à jeter les militants dans la rue pour des manifestations sauvages. Dans le seul but de salir l’image du pouvoir en cas de répression. Mais, ce que les uns et les autres doivent savoir, c'est que les partis et hommes politiques ne sont pas au-dessus de la loi. Nous sommes dans un pays organisé où chaque organisation, chaque citoyen est responsable de ses actes devant la justice. En tous cas, les autorités ivoiriennes sont déterminées à garantir la paix et la sécurité au terme de l’élection présidentielle. Cela passe nécessairement par l’application rigoureuse de la loi. Ceux qui rêvent donc de troubler la première échéance électorale de 2025 sont avertis. Force restera à la loi. Car, la Côte d'Ivoire remise sur les rails de la paix, de la sécurité et du développement ne doit pas se payer le luxe de retomber dans les travers du passé. La parenthèse de la violence électorale doit être définitivement fermée.

Lacina Ouattara