Ouattara Marc Kidou, président de l'ex UDS : « Nous avons cru que le RHDP était notre ennemi »

« Nous sommes aujourd'hui au siège du RHDP, non pas en tant qu'invités, mais en tant que frères retrouvés. Ce lieu théâtre de tant de décisions qui ont façonné notre pays devient en ce jour le sanctuaire de notre réconciliation nationale et de notre engagement envers la Côte d'Ivoire. Je me tiens devant vous aujourd'hui avec le sens du devoir accompli, avec la conscience fixe de ce que nous devions aller à l'adhésion au RHDP. Mesdames et messieurs, l'Union des soroïstes (UDS) adhère en ce moment officiellement au Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).  Le disant, il va de ma responsabilité de parler avec clarté, avec vérité et avec courage aux membres de l'Union des soroïstes. Mes chers amis, nous ne pouvons pas appeler "frère" celui qui foule aux pieds nos sacrifices.  Nous ne sommes pas prisonniers d'une loyauté envers des gens qui, au lieu de porter le flambeau de notre combat, ont fait qu'anéantir le flambeau de l'expérience. Nous avons cru autrefois que c'était le RHDP qui était notre ennemi. Mais nous avons vu que notre ennemi s'est incarné dans le courant soroïste dont nous fûmes jadis les piliers. Notre engagement, je pense, ne doit pas être une fidélité aveugle à des intérêts personnels ou à des stratégies d'isolement. Ce débat, mesdames et messieurs, n'est pas la trahison de notre histoire, de l'histoire de l'UDS, mais bien au contraire, la fidélité renouvelée dans nos principes. C'est Démosthène qui disait, un homme avisé n'est pas à la traine des événements. Il précède les événements. Par conséquent, nous avons décidé d'avancer là où se trouve l'avenir, là où se trouve le rassemblement pour construire avec le RHDP une nouvelle Côte d'Ivoire. Nous refusons l'immobilisme, nous refusons les guerres internes, mais nous choisissons la construction. Mais pour ceux des membres de l'UDS qui se posent encore la question, je voudrais leur dire que nous sommes restés fidèles à nos valeurs. Certes, nous avons changé de camp pour hausser l'enjeu républicain.

Mesdames et messieurs, la Côte d'Ivoire que nous voyons aujourd'hui est une Côte d'Ivoire miraculée. Elle est miraculée dans son développement intégral. Ce progrès est dû à un homme exceptionnel, dont la composite est A comme argent, D comme diamant, O comme or.

Mesdames et Messieurs le président de la République, dans notre génération, comme ce fut le cas de Félix Houphouët-Boigny dans le siècle dernier, Son Excellence M. Alassane Ouattara, est un architecte de nation, est un sage bâtisseur, est un géant tranquille. Pourquoi ? Parce qu'il a toujours su garder la tête froide quand les tempêtes hurlaient. Il a donné à la Côte d'Ivoire non pas des promesses, mais du réalisme. Je cite donc quelques exemples. L'école, l'éducation gratuite, plus de classes et d'enseignants. Nouvelles universités, la santé, les hôpitaux réhabilités, le CMU lancé, le personnel médical renforcé; la beauté, Abidjan et l'intérieur du pays modernisé. Routes, stades, même la baie de Cocody réhabilitée, la circulation, le pont, les échangeurs, le métro en cours, la circulation urbaine améliorée. C'est les sciences qui font le développement et le président le sait. Pour les scientifiques, il a fait un appui aux chercheurs. Le prix d'excellence est les laboratoires modernisés. Mais malgré cela, certains ne voient pas les progrès qui sont accomplis.

Mais je vais citer un dicton. Ce dicton dit qu'un peuple qui ne reconnaît pas ses visionnaires est un peuple qui est condamné à l'errance. Et nous, à l'Union des Soroïstes, nous refusons l'errance. Non, nous sommes contents, nous sommes satisfaits, nous félicitons le Président Alassane Ouattara et nous lui disons que nous sommes derrière lui. »