Interview - Dosso Ndessomin (Président du Comité de redynamisation de la base RHDP d'Afrique du Sud) : « Pour le progrès, la stabilité de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique, Alassane Ouattara devrait accepter de continuer »
Responsable financier pour l'Afrique et le Moyen Orient d’une organisation internationale depuis 25 ans, Dosso Ndessomin est un pionnier dans l'implantation du RDR devenu, par la suite, le RHDP en Afrique du Sud où il réside. Dans cette interview, au Patriote, Dosso Ndessomin explique les enjeux de la prochaine présidentielle, les préparatifs du futur congrès et, selon lui, pourquoi l'actuel chef de l'Etat doit continuer le travail pour le progrès, la stabilité et le bonheur des Ivoiriens et même de l'Afrique. Interview.

Le Patriote : La représentation de votre parti, le RHDP, en Afrique du Sud est en train de retrouver sa vitalité après quatre bonnes années de coma profond. Quel a été le déclic qui a provoqué ce regain de vitalité ?
Dosso Ndessomin: En effet, depuis octobre 2024, nous avons mis en place un Comité de redynamisation de la base du RHDP-Afrique du Sud que je dirige. Le regain de vitalité est surtout dû à un programme de mobilisation et de sensibilisation des militants et militantes que nous avons mis en place. Cette campagne est suivie de l’opération dénommée «Toile d’araignée », qui se poursuit, bref, avec toutes ces stratégies, le parti a retrouvé sa vitalité d'antan avec un comité bien engagé et très dynamique.
LP: Pour nos lecteurs, comment pourrait-on vous présenter ?
DN: Je suis Ndessomin Dosso, je suis gestionnaire de formation. J’ai servi mon pays, la Côte d’Ivoire, dans des institutions financières et actuellement je suis responsable financier pour l’Afrique et le Moyen Orient d’une organisation internationale depuis 25 ans. Au plan communautaire en Afrique du Sud, on me reconnait comme le président, parce que j‘ai été le pionnier de l’installation de la première association des Ivoiriens en Afrique du Sud en juin 1996. Au plan politique, j’ai organisé, en août 1998, la plus grande mobilisation de la communauté ivoirienne pour protester contre la publication du livre " Les chemins de ma vie" d’Henri Konan Bédié, pour prévenir l’opinion nationale sud-africaine et internationale sur les dangers des propos ivoiritaires du président de la Côte d’ Ivoire d’alors qui préparait une visite en Afrique du Sud. En juillet 1999, j’ai initié l’implantation du Rassemblement (des républicaines) en Afrique du Sud et depuis lors, je me suis impliqué sans calcul, sans relâche et au plus haut niveau en Afrique du Sud, dans toutes les activités du parti.
LP: Quelle est la réalité de la cohésion au sein de la représentation du RHDP en Afrique du Sud?
DN: Vous une question pertinente! Comme signalé à l’entame de mes propos, le RHDP Afrique du Sud était tombé dans un coma profond depuis 2020, après les élections présidentielles et ce, jusqu’en octobre 2024. Après donc l'élection présidentielle de 2020, la délégation-pays n’a pas vraiment fonctionné au point où presque tous les membres du bureau, y compris le vice-délégué, ont démissionné. Il est aussi important de souligner que le délégué, lui-même, n’est pratiquement pas en Afrique du Sud, et que son secrétaire général qui devait liquider les affaires courantes avait démissionné et viré dans un autre parti, avec lui, certains militants.
Les militants remontés ont donc réclamé le départ du délégué. C’est donc lors d’une assemblée générale extraordinaire, organisée le 10 novembre 2024, à Johannesburg, que j’ai été officiellement désigné à l’unanimité des membres du parti pour diriger le Comité national de redynamisation du RHDP en Afrique du Sud. Depuis lors, nous avons mené plusieurs activités dans le cadre de ce que nous avons appelé « la revitalisation » du parti en Afrique du Sud.
LP : Le RHDP vient de boucler ses précongrès éclatés pour aboutir à un congrès ce samedi. Qu'en est-il à votre niveau en Afrique du Sud ?
DN: Le Comité de redynamisation du RHDP en Afrique du Sud, de concert avec tous les militants de la base, se sont mis en ordre de batail pour la victoire du Président Alassane Ouattara. Nous sommes aux couleurs du RHDP, du congrès avec des activités visant à consolider l’unité de tous les militants et militantes de la base.
LP: Quelles dispositions prenez-vous pour participer au Congrès qui va proposer le candidat du RHDP à la présidentielle du 25 octobre prochain ?
DN: Nos activités déboucheront sur l’élaboration d’un document que nous entendons transmettre, par la suite, au secrétariat exécutif du parti pour exprimer notre entière adhésion aux grandes résolutions de notre prochain grand congrès, ainsi nos vives et infinies reconnaissances au président de notre parti, Président de la République de Côte d’Ivoire.
LP: Qui voyez-vous pour être le candidat du RHDP à la prochaine présidentielle ?
DN: A cette question, d’aucuns diraient que la réponse est évidente! La candidature du Président Alassane Ouattara ne souffre d’aucun débat! Pas seulement pour les militants du RHDP, mais pour tout citoyen et tout habitant de la Côte d'Ivoire et pour l'ensemble des Africains, au regard de la stabilité et de la continuation du progrès qu'il réalise avec son administration. Il n'y a donc pas un meilleur candidat en dehors du Président Alassane Ouattara.
En tout cas, pour le progrès, la stabilité et le bonheur de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique, Alassane Ouattara devrait accepter de continuer.
LP : Concrètement, qu'attendez-vous de la direction du parti pour réaliser un excellent score à la prochaine présidentielle ?
DN : Nous mettons tout en œuvre pour que le parti reste soudé, que les militants et militantes soient en tout temps et tout lieu hyper mobilisés. Que les dirigeants et cadres du parti soient constamment à l’écoute de la base pour une communion totale entre tous. C’est à ce prix que nous allons, non seulement, réaliser un excellent score, mais surtout le rêve de notre président qui ne veut voir qu’un RHDP rassemblé, fort qui continuera de construire la Côte d'Ivoire pour que les Ivoiriens vivent heureux et que le pays reste une référence dans le concert des nations sur des générations et générations.
Par Jean Antoine Doudou