Ouattara travaille pour vous- Sécurisation foncière rurale : PAMOFOR, PRESFOR, PASFOR, PRF GÔH, de véritables greniers d’employabilité pour les jeunes de Côte d’Ivoire

Ouattara travaille pour vous- Sécurisation foncière rurale : PAMOFOR, PRESFOR, PASFOR, PRF GÔH, de véritables greniers d’employabilité pour les jeunes de Côte d’Ivoire
Cérémonie d’investiture des 200 points focaux lors du lancement du PRESFOR dans le Tchologo (Ph DR)

Face à la faible certification des terres rurales en Côte d'Ivoire (moins de 1 % en 2015), malgré la loi foncière de 1998, le président de la République, dans sa grande vision, a créé l'Agence Foncière Rurale (AFOR) en 2016. Dirigée par Daniel Cheick Bamba, préfet hors grade, ancien ministre de l’Administration territoriale, l'AFOR vise à prévenir les conflits fonciers, renforcer la cohésion sociale et moderniser l'agriculture, à travers la certification des terres, la contractualisation agraire et la délimitation des territoires villageois. Elle assure également la formation des acteurs et la gestion du système d'information du foncier rural (SIFOR), concrétisant ainsi l'application de la loi sur le foncier rural pour un développement agricole durable. Plus qu'un enjeu technique, la sécurisation foncière rurale représente un tremplin d'opportunités pour la jeunesse, créant des emplois durables avec des partenariats stratégiques et une forte volonté politique.

 

Le président de la République, Alassane Ouattara, dans sa grande vision, a créé l'Agence Foncière Rurale (AFOR) en 2016 pour adresser durablement la question du foncier rural qui offre aujourd'hui des milieux d'emplois à la jeunesse de son pays (ph DR)

 

Des programmes et résultats satisfaisants

Avec plus de 61 000 certificats fonciers, 41 000 contrats agraires et 5 325 villages bornés sur les 8576 que compte la Côte d’Ivoire (62% de taux de réalisation), l'Agence foncière rurale (AFOR) démontre des résultats concrets. Ces progrès, largement attribués au succès du PAMOFOR (financé par la Banque mondiale), ont renforcé la gouvernance foncière et favorisé l'inclusion des femmes.

Fort de ce succès, le gouvernement et la Banque mondiale ont lancé le PRESFOR (2024-2029), un programme ambitieux visant à délivrer 500 000 certificats fonciers sur 5 millions d'hectares et à formaliser 250 000 contrats agraires dans 16 régions. Le financement de 200 millions USD de la Banque mondiale atteste de cette confiance renouvelée.

A cela s'ajoute le PASFOR (Programme d’appui à la sécurisation foncière rurale), financé par l'AFD (Agence française de développement), qui couvre cinq départements (Sinématiali, Béoumi, Katiola, Botro, Ferké) des régions du Poro, Tchologo, Gbêkê et Hambol, visant notamment à certifier 500 000 hectares et délivrer 40 000 certificats, dont 20 % aux femmes.

Dans le cadre du PASFOR, des milliers d'emplois sont créés avec le recrutement de lusieurs centaines de jeunes dans les différentes régions comme ici à Katiola (Ph DR)

Enfin, le Programme de Protection et de Restauration des paysages Forestiers dans la région du Gôh (PRF Gôh), financé par la Banque allemande de développement (KfW) à hauteur de 32 millions d'euros (21 milliards FCFA), vise à sécuriser 275 000 hectares et restaurer 36 000 hectares par le reboisement, améliorant ainsi les revenus locaux.

Au total, 22 régions bénéficient de ces initiatives, soutenues par des partenaires techniques et financiers qui garantissent la gratuité des certificats dans certaines zones et la formation de plus de 25 000 acteurs du foncier rural. Ces programmes concourent à une meilleure sécurisation foncière, pilier du développement ivoirien. Mais aussi à offrir de très grandes opportunités d’emplois et d’insertion socio-professionnelles aux jeunes.

 

L’initiative 1000 jeunes, 1000 emplois du Tchologo

C'est dans la région du Tchologo que tout a pris racine. Le conseil régional du Tchologo sous l’impulsion du ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a lancé une initiative audacieuse : insérer 1000 jeunes dans le tissu socio-économique régional en un an. Ce programme, conçu avec le concours de l'opérateur foncier CGEDS, baptisé « Un jeune, une formation, un emploi », vise à transformer les défis du chômage en opportunités concrètes pour la jeunesse locale.

L'initiative "1000 jeunes 1000 emplois" lancée par le conseil régional du Tchologo sous l'impulsion du ministre d'Etat, ministre de la Défense, Téné Birajima Ouattara, a été l'élement déclencheur (Ph DR)

La première phase du programme a déjà permis à 500 jeunes d’intégrer le PRESFOR, en collaboration avec l’AFOR. Lors de la cérémonie de lancement, 235 points focaux recrutés dans les 216 villages des 12 sous-préfectures et 3 départements de la région ont été investis pour accélérer la mise en œuvre du programme.

Pendant trois mois, ces jeunes ont suivi des modules variés portant sur le civisme, le patriotisme, la communication communautaire, le leadership, la sécurisation foncière rurale et la gestion des conflits. Le programme répond aux priorités du chef de l’Etat en matière de lutte contre la pauvreté et de valorisation des compétences locales.

 

 

Former 25 000 jeunes dans 22 régions

Fort du succès de l'expérience du Tchologo, le ministre Daniel Cheick Bamba, directeur général de l'AFOR, a décidé d'étendre un modèle innovant à toutes les zones d'intervention de ses projets de sécurisation foncière. A travers le programme national baptisé « Un projet de sécurisation foncière rurale, une opportunité d’emplois pérennes et décents pour les jeunes », l’AFOR ambitionne de former, avec le lancement des opérations techniques du PASFOR et le lancement prochain du PRF Gôh, de former 25 000 jeunes dans 22 régions d’ici 2029, avec une attention particulière portée aux filles.

Dans le cadre de la sécurisation foncière rurale, des assistants des productions végétales et animales (APVA) ont été formés (Ph DR)

 

Une vision stratégique pour l’insertion professionnelle qui consiste à capitaliser sur les besoins techniques des projets fonciers pour former des jeunes dans des domaines clés comme la géomatique, le cadastre, l’aménagement du territoire, de créer des emplois stables et qualifiés dans les opérations de terrain, de renforcer les capacités locales pour une gestion foncière transparente et équitable.

Pour concrétiser cette vision, l'AFOR a établi un partenariat stratégique avec l'Agence Emploi Jeunes (AEJ), acteur clé de la stratégie nationale d'insertion et d'emploi des jeunesson ex. La signature prochaine d'une convention-cadre entre l'AFOR et l'AEJ officialisera cette collaboration prometteuse.

 

15 000 emplois stables et qualifiés

L'apport de la Banque Mondiale, de l'AFD et de la KfW est inestimable pour dynamiser l'emploi rural en Côte d'Ivoire. Leurs programmes jouent un rôle crucial dans la lutte contre le chômage des jeunes.

Le PAMOFOR, actif de 2018 à 2024, a directement généré 69 emplois à l'AFOR, complétés par plus de 500 emplois directs et 1500 emplois indirects grâce aux opérations de sécurisation foncière. Parallèlement, sur 218 jeunes, le PRESFOR a permis l'intégration de 101 assistants des productions végétales et animales (APVA) dans la fonction publique, chargés de gérer les bureaux fonciers sous-préfectoraux, et 117 formés à l’institut de formation agricole sont mis à disposition de la fonction publique.

Les programmes permettent de récruter et de former des centaines de jeunes pour les oéprations techniques de terrain (Ph Dr)

L'impact de ces initiatives se matérialise sur le terrain à travers diverses actions. Dans les régions du Tchologo, Poro, Tonkpi, Cavally et Guémon, des milliers de personnes ont été recrutées et formées. Citons par exemple les 250 facilitateurs dans le Tchologo, les 500 facilitateurs et 250 aides-topographes dans le Poro, ou encore les 628 agents de collecte de données dans le Tonkpi. Ces efforts ciblés, déployés dans de nombreuses sous-préfectures et villages, incluent également le recrutement de facilitateurs et transporteurs de bornes.

Au total, l'ambition est d'atteindre 10 000 emplois pérennes dans les 16 régions couvertes par la Banque mondiale. Cet objectif inclut l'insertion professionnelle d'au moins 600 jeunes par région, ainsi que le recrutement de cadres à la direction générale de l'AFOR. A cela s’ajoute les emplois créés par le PASFOR de l’AFD, le PAMOFOR et ceux à venir avec le PRF Gôh. Avec l’ensemble des programmes de sécurisation foncière, au bas mot, ce sont environ 15 000 emplois pérennes et décents, soit près de 40 000 emplois indirects.

 

Un soutien institutionnel fort pour la jeunesse

Cette mobilisation en faveur de l'emploi des jeunes dans le secteur foncier est en parfaite adéquation avec la politique générale du président Alassane Ouattara, qui accorde une importance capitale à l'insertion et à l'autonomisation de la jeunesse ivoirienne.

Ce projet bénéficie d'un soutien institutionnel marqué de la part de la Primature, ainsi que de plusieurs ministères clés notamment les ministères d'Etat, ministère de l'Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l'administration, et le ministère de la Défense.

Les ministres d’Etat Désirée Anne Ouloto et Kobenan Kouassi Adjoumani assistés du ministre délégué aux Affaires maritimes, Célestin Serey Doh, par leur présence au lancement du PRESFOR à Guiglo, démontrent toute l’importance de la sécurisation foncière en Côte d’Ivoire (Ph DR)

La sécurisation foncière rurale en Côte d'Ivoire est bien plus qu'une mesure administrative, c'est un puissant vecteur de paix et de cohésion sociale, doublé d'un moteur de création d'emplois durables pour une jeunesse avide d'opportunités. Avec l'engagement de l'AFOR, de la Banque Mondiale, de l’AFD, de la KfW, de la GIZ (coopération allemande), de Meridia (acteur privé) et des autorités ivoiriennes, la Côte d’Ivoire se positionne comme un modèle en matière de gestion foncière et d’insertion socio-économique, répondant ainsi aux enjeux de stabilité et de prospérité durable.

OUATTARA Gaoussou