Réintégration durable des personnes migrantes : La Côte d’Ivoire et l’AFD se concertent 

Réintégration durable des personnes migrantes : La Côte d’Ivoire et l’AFD se concertent 
La séance de travail a duré plusieurs minutes  

Une réunion de haut niveau. Hier à son cabinet au Plateau, Adama Dosso, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, chargé de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, a échangé avec une délégation conduite par Rémi Roux, directeur général AFD (Agence française de développement), et qui comprenait Jean Christophe Belliard, ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire. La séance de travail a porté sur la réintégration durable des personnes migrantes de retour en Côte d'Ivoire et la lutte contre la traite.  

Pour Adama Dosso, le gouvernement ivoirien salue les partenaires pour les efforts fournis quant au retour et à la réintégration des migrants. Ce travail, a-t-il souligné, doit se faire de façon concertée. « La diaspora est au cœur de l'action du gouvernement. Nous devons faire en sorte que la migration soit synonyme d’opportunités de réussite et non un fléau », a indiqué Adama Dosso.

Pour ce faire, il propose la mise en place d’un cadre structuré en vue de favoriser l’accueil des migrants qui souhaitent retourner dans leur pays d’origine. Cela nécessite une synergie avec les partenaires, a soutenu le ministre délégué. C’est pourquoi, il a salué la contribution très remarquable de l’Agence française de développement ainsi que tous les partenaires qui œuvrent à une meilleure coordination  du retour des migrants.

Pour Rémi Roux, le moment est venu de réfléchir à apporter des opportunités aux jeunes Ivoiriens qui rentrent de l'Europe. « Nous devons avoir  des exemples de réussite pour changer les mentalités. Il faut agir avec des projets dans des localités qui seront désignées.  Pour cela, tous les acteurs doivent être formés pour permettre aux gens d'être valorisés », a souhaité le Dg de l’AFD.  Il a conseillé de mettre à contribution les banques qui doivent trouver des solutions en termes   de financements des projets retenus.

Pour cela, les deux parties doivent approfondir la réflexion pour que très rapidement les études soient menées, des décisions arrêtées et appliquées en vue de régler cette question qui participe du développement de la Côte d’Ivoire.

Thiery Latt