Message à la Nation : Ouattara, un président à l’écoute de son peuple
« Dans nos fleuves, le plus gros poisson qu'on trouve est le capitaine. Mais le capitaine hors de l'eau n'est rien; hors du peuple, je ne suis », dixit Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire moderne (1960-1993). Comme son mentor politique, Alassane Ouattara met l’homme au centre de tout ce qu’il entreprend.
Dans son discours à la nation du 6 août 2024, le président de la République a montré aux yeux de tous, qu’en plus de construire des infrastructures routières, sanitaires, scolaires, universitaires et autres, il est surtout et avant tout à l’écoute du peuple.
« S’agissant de la lutte contre la vie chère, j’entends les préoccupations de nos compatriotes », a-t-il introduit la question sur la cherté de la vie. Et de poursuivre en faisant remarquer que malgré les mesures prises par le gouvernement, à savoir l’augmentation du SMIG, les importantes revalorisations des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, les subventions des prix des produits de première nécessité, la subvention des prix de l’électricité et du carburant, le déploiement des filets sociaux à travers le pays, les attentes demeurent importantes.
Le chef de l’État a réaffirmé sa détermination à améliorer les conditions de vie et de travail de ses concitoyens. « Je demande au Premier ministre, chef du gouvernement, de poursuivre les efforts et d’accélérer la mise en œuvre des projets, dans le cadre d’un plan réactualisé, pour plus d’efficacité dans la lutte contre la vie chère, à laquelle le monde entier et, en particulier, les pays africains font malheureusement face avec acuité », a-t-il engagé le Premier ministre.
On le voit, le président de la République va renforcer, dans les jours et mois à venir, la lutte contre la vie chère qui est un phénomène mondial. En plus de subventionner les prix du carburant et de certains produits de grande consommation, le premier des Ivoiriens va appuyer sur le levier de la transformation de certains produits, notamment les produits vivriers. Des actions qui auront un double avantage pour les Ivoiriens : à savoir faire baisser le prix des produits de grande consommation et créer des emplois en renforçant l'industrialisation du pays.
Des actions en vue contre la vie chère
De même, après les fonctionnaires et agents de l’Etat, toujours dans la lutte contre la vie chère, Alassane Ouattara a fait un clin d’œil aux retraités du public et du privé. « S’agissant du cas particulier de nos vaillants retraités qui ont tant donné à la Nation, j’ai décidé de les accompagner davantage, en instituant le 1er septembre de chaque année, une prime spéciale correspondant au tiers de leur pension mensuelle. Les dispositions sont prises pour que nos retraités des secteurs public et privé, bénéficient, dès le mois de septembre 2024, de cette nouvelle prime », a-t-il annoncé. Idem pour le monde rural, où le président de la République s’engage à poursuivre l’application rigoureuse de la politique de commercialisation des produits d’exportation, en vue de préserver les producteurs des effets de l’instabilité des cours des matières premières. Les jeunes ne sont pas en reste. Le chef de l’Etat est préoccupé par leur insertion socio-professionnelle. Il a instruit son gouvernement dans ce sens.
Enfin, tout en déplorant les incidents qui sont survenus à Adjamé-village, le chef de l’Etat invite ses compatriotes à comprendre que le développement du pays est indispensable à la fois pour les générations actuelles et celles à venir. Les infrastructures qui sont construites visent à anticiper sur les problèmes qui pourraient survenir dans les années à venir. En tout cas, un pays qui rêve grand, ne peut s’en passer. Aujourd’hui, tous les Ivoiriens sont fiers des acquis obtenus sous Houphouët-Boigny. Ces réalisations parfois ont été faites en déplaçant des villages entiers.
En effet, dans le cadre de la construction du barrage de Kossou, plus de 100.000 personnes ont été déplacées souvent dans les zones forestières du sud-ouest ivoirien. C’est le cas de Boignykro, Do-Sakassou et Grobonou ou de Nonoua. D’autres villages ont été déplacés dans la zone des savanes entre Tiébissou et Yamoussoukro. C’est le cas de Taki-Salèkro, Amanzi, Abrika, Wuakré, Allangoua, N’Gbessou, Koriakro, Lohossou, Ya-Sakassou Kansi, Djanhan Sakassou, Kpato… Aujourd’hui, ces barrages profitent à tous les Ivoiriens.
De même, les routes qui sont en train d’être construites depuis 2011 seront grandement utiles dans les années à venir. Ils faciliteront la circulation quand Abidjan comptera 10 voire 15 millions d'habitants. Idem pour l'intérieur du pays. Gouverner, c'est prévoir. Et c'est ce que l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny fait. Il le fait d'ailleurs très bien.
Thiery Latt