Filière Café-cacao : Victime de diffamations, l'ONPCC-CI fait des précisions

Filière Café-cacao : Victime de diffamations, l'ONPCC-CI fait des précisions
Obed Doua appelle à une prise de conscience des producteurs de café-cacao

Une mise au point qui faut son pesant d’or. Hier à son siège à Abobo Pk18, l'Organisation nationale des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire (ONPCC-CI), dans une déclaration, a fait une mise au point sur des propos non fondés circulant sur les réseaux sociaux.   « Nous tenons à rétablir la vérité. Les affirmations que vous constatez çà et là sont totalement infondées. À aucun moment, l'ONPCC-CI n'a sollicité ni mentionné un quelconque soutien de ces institutions dans ses déclarations ou entretiens parus dans les journaux. De même, nous n'avons jamais abordé la question de la Couverture maladie universelle (CMU) », a lu Obed Doua, 1er vice-président de l’organisation.  

Il a précisé que leur seul et unique objectif demeure l'organisation et la mobilisation des producteurs de café et de cacao en Côte d'Ivoire. « Le véritable parrainage que nous recherchons est celui des producteurs eux-mêmes, à travers leur adhésion massive à l'ONPCC-CI. C'est cette adhésion qui constitue le seul gage de légitimité qui va nous permettre d'agir en leur nom. Nous observons avec consternation les fausses accusations et les déclarations sans fondement visant à semer la confusion », a-t-il déploré.

La structure agricole a tenu à rappeler que revendiquer la représentativité des producteurs ne se fait pas sur les réseaux sociaux, mais sur le terrain, notamment auprès des planteurs. C’est pourquoi, selon lui, ce qui importe, c’est de mettre en place une organisation structurée et légitime, capable réellement défendre les intérêts des producteurs. « C'est pourquoi, nous poursuivons nos actions de terrain.  L'ONPCC-CI a pour objectif de mobiliser et structurer les producteurs à l'échelle des villages, départements et régions ; faciliter l'élection de représentants légitimes, choisis par les producteurs eux-mêmes ; créer une organisation forte et crédible, capable de dialoguer avec les autorités au nom des producteurs, a-t-il égrené. Tout en invitant ses collègues et leaders du secteur à les rejoindre pour qu’ensemble ils renforcent la représentativité des producteurs. « Ce n'est ni l'État ni une autorité de régulation qui le fera à notre place. Il est temps d'agir concrètement pour les producteurs, plutôt que de chercher la reconnaissance sur les réseaux sociaux. La seule légitimité vient du terrain, et non des "likes" et des partages », a conclu Obed Doua.

Thiery Latt