Filière café-cacao-Yves Koné Brahima aux producteurs : " Notre ambition, c'est de construire une filière forte "
Le directeur général du Conseil Café-cacao, Koné Brahima Yves, a eu une rencontre d'échange avec les producteurs et partenaires de la filière café-cacao, le jeudi 12 septembre 2024, à l'hôtel Président de Yamoussoukro, pour une meilleure gestion de la campagne 2024-2025 qui va s'ouvrir dans quelques jours. « Nous avons voulu rencontrer des planteurs pour échanger avec eux et surtout les écouter et répondre à leurs attentes. Nous sommes venus parler avec l'ensemble des leaders du conseil café-cacao. C'est une première rencontre, nous comptons chaque année instituer deux jours de rencontre avec les planteurs en fin de campagne, pour faire le bilan avec eux, surtout les écouter et à chaque fois, essayer de répondre à leurs attentes» a-t-il relevé. Et d'indiquer que chaque fois que le gouvernement donne un prix, c'est toujours le meilleur prix qui peut être donné en ce moment précis. Le gouvernement est soucieux du bien-être des populations. Le Directeur général du conseil café-cacao, s'est dit convaincu que les bonnes nouvelles vont venir les jours qui suivent. « Beaucoup d'observateurs ont vu les prix monter, ils pensent que c'est le fruit du hasard. Le Ghana et la Côte d'ivoire sont de grands producteurs. Nous faisons 62% de la production mondiale. Ça fait plus de quatre ( 4) ans que nous avons décidé de plafonner la production. Mais à un moment donné, la consommation augmentant, nous savons que les prix allaient augmenter ! C'est le résultat d'une politique, c'est la demande qui devient de plus en plus importante. Notre ambition, c'est de construire une filière forte. Nous avons des outils de gestion de notre production. Nous avons recensé les planteurs et leurs vergers. Donc nous savons à quel rythme désormais nous pouvons faire progresser nos productions » a-t-il souligné. Pour lui, les défis sont nombreux. Tels que le changement climatique. « Nous devons trouver des plants qui sont plus résistants à la chaleur, à la sécheresse. À côté, des défis de la production, nous avons les exigences des consommateurs. Les consommateurs sont de plus en plus exigeants, ils nous posent un certain nombre de questions sur leur mode de production, donc nous devons répondre, à ce qui dépend de nous et à ce qui ne dépend pas de nous », a-t-il conclu.
Kouamé wa.