Interview-Roger Adom (directeur de cabinet du Secrétaire exécutif du RHDP) : « Le Président Ouattara a su doter notre pays d’infrastructures importantes »

Le Patriote : La question de la double nationalité de Tidiane Thiam fait débat depuis quelques semaines. Qu’en pense le RHDP ? 

Roger Adom : Rien. Pour la simple raison que c’est un problème interne du PDCI qui ne nous regarde pas au RHDP. J’espère que le PDCI trouvera rapidement une réponse.

LP : Au sein de votre formation politique, des appels de cadres et de militants au Président Ouattara pour être candidat en octobre 2025 se font de plus en plus insistants. Pour vous, le président de la République reste votre meilleur atout pour ces élections ?

RA : Oui !  De loin, le Président Ouattara est notre meilleur atout. Je fais partie de ces cadres et militants qui appellent le Président Ouattara à être candidat. Son bilan, son action politique parlent pour lui. Et à partir du moment où la Constitution ivoirienne lui permet d’être candidat, nous ne trouvons pas de raisons qu’il ne soit pas candidat. Le RHDP et la Côte d’Ivoire ont   encore besoin de lui. Qu’il fasse ce dernier sacrifice pour les Ivoiriens.

LP : Avez-vous une idée de la date où le Président Ouattara rendra publique sa décision ?

RA : Pour nous, ce n’est pas le plus important. Surtout que le chef de l’Etat a dit lui-même, en janvier pendant la présentation de vœux au corps diplomatique, qu’il dispose  de tout pour être candidat. Il a la santé, l’envie de servir son pays. Pour nous peu importe la date, le plus important c’est qu’il soit candidat.

LP : Quels sont les temps forts qui vont animer votre parti en cette année électorale ?

RA : Ce qui est important pour nous, c’est de mobiliser nos militants et partisans pour assurer la victoire de notre parti.  Déjà, vous le voyez chaque semaine nos cadres sont sur le terrain. Dans les jours à venir des délégations seront mises en mission pour appuyer les actions des responsables locaux du RHDP. Nous avons 14 ans de bonne gouvernance et de succès. Pour le calendrier, nous aurons un congrès surement au mois de mai qui sera suivi de la Convention.

LP : Est-ce qu’au RHDP on réfléchit à une alternative au cas où le président décide de ne pas se représenter.

RA : L’alternative du RHDP, c’est Alassane Ouattara. C’est lui ou c’est lui. Nous n’avons pas d’autres candidats que le Président Ouattara.

LP : Quels seront les éléments de son bilan sur lesquels vous vous appuierez pour convaincre les Ivoiriens ?

RA : Nous avons un pays stable et en paix. C’est très important pour nous. Le Président Ouattara a su doter notre pays d’infrastructures importantes avec de gros investissements dans plusieurs secteurs. L’eau, la route, l’électricité, etc. Dans la région du Bounkani, avant 2011, nous avions un taux d’électrification de 5%. Aujourd’hui cette région est à 80%. La Côte d’Ivoire est au travail. Avec une activité économique qui se porte bien.

LP : Qu’est-ce que le RHDP va proposer de nouveau aux Ivoiriens ?

RA : Retenez que le RHDP est un parti d’avenir. Contrairement à l’opposition qui excelle dans la rhétorique, nous au RHDP sommes sérieux, réalistes et pragmatiques. Nous œuvrons au quotidien pour le bien-être des populations ivoiriennes. Que les Ivoiriens fassent confiance au RHDP  en octobre 2025, elles ne seront pas déçues.

LP : Ne pensez pas qu’il faut améliorer la distribution de la croissance et de la richesse obtenue depuis 2011 ?

RA : Toute chose peut être améliorée. Le plus important, c’est que l’indice de pauvreté a baissé. Nous sommes passés de 51% à 35%. Notre PIB a été multiplié par 2 en 14 ans. Après on peut dire que ce n’est pas également réparti. Mais ce n’est pas vrai. Ceux qui travaillent sur les chantiers de construction de route bénéficient de cette croissance. Il y a beaucoup de programme en faveur des populations, des programmes tels que les filets sociaux, les programmes jeunes.

LP : Est-ce que le prochain président va continuer de réduire cette fracture sociale entre le Sud et le Nord ?

RA : Le RHDP au pouvoir va continuer de gérer cette fracture territoriale, numérique et faire en sorte que chaque Ivoirien se sente bien partout en Côte d’Ivoire sans disparité.

Par Thiery Latt