Vallée du Bandama : Jean-Claude Kouassi dote son district d'un centre d'écoute thérapeutique pour la santé mentale 

Vallée du Bandama : Jean-Claude Kouassi dote son district d'un centre d'écoute thérapeutique pour la santé mentale 

Le ministre gouverneur du district autonome de la Vallée du Bandama, Jean-Claude Kouassi, a mis à la disposition des populations un centre d'écoute et d'accompagnement thérapeutique (CEAT-DAVB). Equipé de trois salles de consultation, d'un espace d'échanges et de partage et de ressources documentaires sur la santé mentale, cet espace a été inauguré le samedi 10 août 2024. C'était au quartier N'Gattakro, en présence de l'archevêque métropolitain de Bouaké, Mgr Jacques Ansanvo Ahiwa, et de nombreuses autorités. A l'occasion, Jean-Claude Kouassi a indiqué que ce centre dont les services sont gratuits, constitue un pilier important de leur politique de santé mentale et de bien-être social des populations." Bien plus qu’un simple édifice, ce centre offre un espace confidentiel et sécurisé d’écoute et de soutien psychologique. Il vise le bien-être mental des personnes en détresse émotionnelle, des personnes victimes de traumatismes profonds nés des crises militaro- politiques et post-électorales qu’a connues notre pays de 2002 à 2020. Il vise, également, les personnes en quête d’une assistance et d’un accompagnement psychologique. Il vise aussi à renforcer la résilience individuelle et collective, à promouvoir la solidarité et à créer des réseaux d’entraide et de soutien qui transcendent les divisions passées. Le centre d’écoute et d’accompagnement thérapeutique du district autonome de la Vallée du Bandama incarne donc, notre volonté résolue de contribuer à une guérison interne et de réduire, de façon drastique, la stigmatisation liée aux problèmes de santé mentale", a fait savoir le ministre gouverneur. Dans l'animation dudit centre dirigé par le psychologue clinicien psychothérapeute, Dr Jean Méssingué, il est prévu des séances individuelles et de groupe pour aborder diverses thématiques allant du stress quotidien aux traumatismes les plus profonds et des campagnes de sensibilisation.


Coulibaly Souleymane, correspondant