Fête de l'indépendance 2025 : Tacourably relève le défi de l’organisation

Le village de Tacourably, région du Guémon, département de Kouibly, a abrité la célébration officielle et départementale de la fête nationale de la Côte d’Ivoire. Plusieurs activités étaient au programme : conférence sur le fonctionnement du guichet-emploi jeunes et les mécanismes de financement de projets, animée par la direction départementale de la Jeunesse de Kouibly ; conférence sur le phénomène de la drogue, animée par le chef de service de l’antenne de la direction de la santé départementale de Man (le 05 août ); don de sang ; planting d’arbres (le 6 août) ; match de maracana et plusieurs jeux, le 7 aout, jour de la commémoration de l’indépendance.
A l’issue du défilé militaire, celui des couches socioprofessionnelles et la montée du drapeau, le préfet du département de Kouibly, M. Ankoun Kouadjo, a appelé au « maintien du climat de paix et de cohésion dans le département entre les populations ». Surtout que l’an 2025 est une année électorale, l’autorité préfectorale n’a pas manqué d’encourager à « la cohésion entre toutes les communautés ». Pour la réussite de cette fête, il faut noter que le chef du village de Tacourably, Tokpa Aimé, ses notables, les chefs de familles et de communautés ont fait chorus. Le tout sous la supervision des conseillers de la Mudeta (Mutuelle de développement de Tacourably) Dr Tahou Thierry (directeur départemental de la Santé de Man), Lénonhin Patrice Guehi (conseiller du ministre Serey Doh Célestin, le président de la Mudeta), le préfet Touhou Godefroy, Michel Gueye (inspecteur vérificateur du Trésor), le vice-président Anselme Davel Guei, le président du comité d’organisation Vincent Goulia, enseignant à la retraite, Yaya Yacé Mathieu.
Avec cette mobilisation exceptionnelle, la fête fut belle. L’occasion fut belle pour la Mudeta de prendre en compte cette réussite pour peaufiner son programme d’activités afin de contribuer au développement humain et infrastructurel de ce village de plus de 10 mille âmes, mais qui manque encore de plusieurs infrastructures de base.
Jean Antoine Doudou