Yamoussoukro : FC Yao Kouakou triomphe au tournoi de l'amitié ivoiro-burkinabé

L’ambiance était à la fête, le samedi 18 août 2024, à Suibonou village de la sous-préfecture de Kossou, département de Yamoussoukro. En effet, la première édition du tournoi de l'amitié ivoiro-burkinabé, dénommé « tournoi de la paix et de la cohésion sociale », a connu son apothéose ce jour-là. Avec la finale qui a opposé FC Yao Kouakou au FC Koffi Roger.  Une rencontre qui s’est soldée par la victoire de la première équipe citée sur le score de 2-0.
Cette compétition, qui  a regroupé huit équipes, a été organisée  par l'Association des jeunes Burkinabè et amis pour la promotion du sport et de la paix en Afrique (AJBASP), créée en 2012 en Côte d'Ivoire. Selon son président, Bargo Moumouni, l'objectif était de faire la promotion du sport africain à travers la détection et la formation des jeunes et surtout de l'intégration des peuples. « Vu  certains malentendus qui mettent à mal la cohésion sociale dans le village de Suibonou, ce tournoi a été organisé dans le but de vous montrer, vous jeunes de Suibonou, qu'il faut accepter l'autre. Vous avez affronté sans distinction et sans rancœur chaque équipe jusque-là, sur le terrain, vous étiez en parfaite harmonie et vous avez joué avec passion et joie : pourquoi pas cette harmonie hors du terrain ? Lorsque que  nous rentrons dans les lieux de prière, bien que nous soyons de différentes ethnies, nous commémorons les moments de prière sans distinction, et pourquoi ne pas être en ensemble hors de ces lieux saints ? Il est donc possible de vivre en harmonie avec autrui », a-t-il déclaré. A l’en croire,  les jeunes à Suibonou sont le pilier du développement de la Côte d'ivoire. Si la jeunesse s'égare, c'est la Côte d'Ivoire qui s'égare. « La paix n'est pas l'absence de la guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance et de confiance », a insisté le président Bargo Moumouni. De son côté, Yao Kouassi Noguès, président des jeunes de Suibonou, a salué cette initiative qui contribue au renforcement de la paix, ainsi que de la cohésion sociale entre jeunes Burkinabè et Ivoiriens. Enfin, il a promis se battre pour que les petits malentendus ne se répètent plus. 


Kouamé Wa (correspondant)